Après deux jour d’Estivale Open Air, nous quittons Estavayer-le-Lac, et après 3h30 de route, nous voilà arrivés à Villegusien. Accréditations et pass pour le parking en poche (merci Solène), nous sommes parés pour trois soirées au festival Le Chien à Plumes.
Retrouvailles, salutations et une fois passé la p’tite laine, parce que ça caille, nous partons à l’assaut du site
Jour 1
Scène Ernest
17h45, nous débutons avec Pierre Hugues José, l’enfant du pays. Le docteur a troqué sa blouse blanche pour devenir chanteur de rap. L’artiste casse les codes de ce genre musical, avec une arrivée sur scène sur fond de « Highway to Hell … Pierre Hugues José », ça donne le ton. Un humour décalé avec un phrasé qui sonne juste, le style du concert nous donne envie de sourire et de regarder, En tout cas, ça chante devant la scène !
20h, nous les avons découverts à l’Estivale Open Air, il y a deux jours, c’est Odezenne. Leur style, rock alternatif electro, bien est déjanté. La belle présence scénique des bordelais captive le public et leurs fans.
22h, le mystérieux duo L’Entourloop s’invite au Chien à Plumes. Les stéphanois sont accompagnés de guests pour renforcer leur style musical, qu’ils définissent comme du hip-hop à la jamaïcaine. Ils fédèrent les festivaliers massés contre les barrières et vibrent au son du tempo soutenu et enivrant !
Scène Pompon
19h, nous descendons à la p’tite scène, pour le groupe Lulu Van Trapp. Le quatuor parisien joue de la pop punk effrénée, accompagnée de guitares et de synthé tout aussi délirants. La chanteuse fait un petit aparté sur l’agression sexuelle dont elle a été victime en concert une semaine plus tôt, et la chanson qui suit « geisha » parle du droit de faire ce qu’on veut de son corps sans se faire juger ! C’est ce que revendique ces artistes qui se qualifient comme : « Le groupe des interdits ». Et c’est vrai ! Un coup de cœur de vos serviteurs.
21h, Scène Pompon nous revoilà pour découvrir Luiza. Elle est franco-brésilienne et sa pop electro, est pleine du soleil de là-bas ! Les cuivres ambiancent et font le job. Son concert est vivant et entraînant, grâce aux danseuses qui l’accompagnent. C’est communicatif !
23h30, Julien Granel bis ! Nous l’avons vu à l’Estivale Open Air, et c’est un plaisir de retrouver le bordelais avec sa folie electro, son punch, son imagination musicale. A travers ses délires, il s’éclate et nous renvoie son bonheur d’être sur scène et il le partage bien ! C’est un magicien des synthés ! Concert haut en couleurs ! Comme nous l’avons croisé deux jours avant, c’est toujours cool qu’un artiste nous reconnaisse et nous salue.
C’est sous une bonne pluie que nous regagnons nos quartiers pour la nuit. On vous dit à demain pour une nouvelle belle soirée de festival.
Texte Laurence Apothéloz
Photo Jacques Apothéloz
Commentaires récents