Jour 3

Vu notre grand âge, pour cette troisième et dernière soirée, les festivités commencent plus tôt, et … du coup … finissent plus tôt ! Nous arrivons tranquillement à 17h30 sur le site. Peu de monde en ce dimanche de Pâques.

18h, ça commence avec Ravage Club. C’est la rencontre de deux voix (Vincent et Claudia), qui porte le groupe, guitare, basse et batterie, avec des textes amplis de rage, tout comme leur punk rock ! « Ça m’électrise « c’est bon ça, pour chauffer la salle ! Pour l’anecdote, ils sont venus de Lille avec leur matos, en train et en bus, c’est bien rock et ils sont super cool.

19h15, c’est du heavy metal qui s’installe sur scène avec Headcharger. 12 ans que nous ne les avions pas revus. Les caennais sont sans limitent, leur son est puissant et mélodieux, la voix du chanteur est caverneuse à souhait. Ils envoient comme on dit !

20h35, Kid Bookie, c’est parti ! Le londonien fusionne différent style de musique, metal, metalcore et rap entre autres. Le mélange est assez osé, mais c’est fou … ça marche bien ! C’est surtout grâce au charisme de l’artiste, du débit et de la vitesse de son parler/chanter ses textes ! Très bon concert. Belle « fuking »découverte !

22h, le metal industriel débarque sur scène, avec le groupe marseillais, Dagoba. Ça déménage, les rifts sont puissants, le batteur « bat » à un rythme d’enfer. Le chanteur transcende la foule et la mène à la baguette, à coup de !« Séparez-moi ce p… de hangar en deux « ou « le circle pit se fera autour de la régie « C’est sûr, les festivaliers n’attendaient que ça !

23h30, La folie d’Ultra Vomit débarque. L’humour est de la partie, le rock parodique est leur marque de fabrique et ça marche bien. Une note et le public est en délire et reprend à tue-tête les paroles qui ont, pour la plupart, ni queue, ni tête. Pour clore le festival il ne fallait rien de mieux.

Ils nous avaient promis trois belles affiches et trois belles soirées, c’est chose faite et c’est réussi ! Merci. Une organisation, encore une fois, au top, avec, encore une fois, un super accueil, avec, encore une fois, des bénévoles, très souriant. Un gros merci à la sécu All-Access qui, comme d’hab, a géré le devant de scène avec panache.

C’est sûr, on vous dit … à l’année prochaine pour fêter les dix ans !

Texte: Laurence Apothéloz

Photos: Jacques Apothéloz