Cette 29ème édition s’annonce bien, le soleil commence à toucher l’horizon et inonde de ses derniers rayons la Place Nova Friburgo.

Accréditation en poche, nous entrons sur le site du festival, et constatons que quelques petits changements ont été apportés ; La Scène du lac (plus grande et plus haute) n’est plus dans le flot des entrées et sorties, ce qui facilite le déplacement des festivaliers, la grande Scène a ripé de quelques degrés et la régie s’est reculée au niveau des loges VIP, ce qui laisse une grande place et ainsi une meilleure vue sur la scène.

The Last Moan, un duo valaisan, conquit les premiers spectateurs déjà bien présents. Ce groupe de rock, emmené par Igor au chant et à la guitare, est accompagné par Gaëtan à la batterie. Ils nous balancent leur rythme énergique, ainsi qu’une super complicité. Ça fait du bien, mais surtout ça marche à ‘’ donf ‘’ !

Si vous vouliez vous faire secouer et décoiffé, il fallait être présent pour le concert des alsaciens Last Train. Ces quatre rockers nous jouent du bon rock pop, avec un soupçon de blues. Dès le premier morceau, ils nous entraînent dans leur folie ! Cette belle alchimie s’écoute agréablement à l’heure de l’apéro.

Deuxième concert sur la Scène du Lac, le guitariste Suisse Sacha Love, démarre sur un blues endiablé. C’est carré et bien mené. Accompagné d’une batterie et d’un soubassophone, il les nomme familièrement, ses ‘’Musiciens Love’’. Ce groupe un peu déjanté ne manque pas d’originalité. Apparemment chlapettes et rock ça fonctionne !

On ne présente plus The Hives, ce groupe suédois à le ‘’STYLE’’. Vestes blanches, futes noirs, sans oublier les nœuds papes, Ils nous balancent un punk endiablé. Le public, de plus en plus nombreux, apprécie cette belle présence scénique. Entre les jumps du chanteur et les va-et-vient du guitariste, c’est la folie sur scène. Pour ma part, ce sera mon coup de cœur de la soirée.

John J. Presley prend le relais sur la petite scène. Cheveux long, costard bien taillé, voix caverneuse, il est entouré d’un batteur hors normes et de la seule femme de la soirée qui nous emmène au son de son harmonium et de son synthétiseur. Extraordinaire guitariste, instruments merveilleusement affûtés, on les aurait bien vu dans faire leur show dans un piano-bar.

Au vu du monde assemblé devant la Scène Grande, la majorité du public est venu voir, ou revoir, mais surtout écouter The Offspring. Leur son pur punk rock n’a pas pris une ride, dès la première chanson les festivaliers reprennent les paroles en chœur. Après plus de 30 ans de complicité, ces californiens de souche ont toujours la pêche, et le public ne s’y trompe pas. Le spectacle manquait malheureusement de punch.

Cette belle soirée estivale se termine. Vivement demain pour la suite. 

Photo  Jacques Apothéloz