Quatrième jour, et ça commence à « coincer ». Mais on s’accroche, en se disant qu’on en est à la moitié du festival ! Côté météo, petit orage vers midi, tant mieux, ça, c’est fait et normalement plus d’eau pour la soirée ! Les dieux sont avec nous !
Jour 4
Club Tent
16h30, comme tous ces jours, nous commençons le festival sur cette scène, et ce soir, Ele A ouvre « le bal » en italien. La tessinoise nous propose un rap hip hop inspiré des années 90’s. Le public est chaud et kiffe bien ce moment !
21h45, Bamby, reine du Dancehall et ses danseuses surchauffent le chapiteau. Charmeuse dans l’âme, son twerk ne laisse pas insensible la gent masculine. Un grand moment de fête.
Véga
19h15, « Paléo, Paléooooo … ». « L’artiste made in Jamaïca » Kabaka Pyramid fait son entrée. Moment rythmé par le reggae, avec une pointe de hip hop, on est à la cool. Les festivaliers sont à l’écoute du chanteur et participent à fond !
20h, « Paléo, Paléooooo … ». « Êtes-vous prêts ». Il est niçois … de Nice (comme Brice) et c’est Ben Mazué. Auteur-compositeur et interprète, il nous embarque dans une pop chargée d’émotion et de créativité. Le poète, accompagné de quatre choristes, a su mettre en scène son concert, pour sublimer ses textes. Il a mis tout le monde d’accord à Vega ! Et il est mon coup de cœur de ce Paléo.
22h45, « Paléo, Paléooooo … ». L’arrivée de la chanteuse Santa n’est pas banale. Elle est tirée depuis le haut de la scène, attachée à des sangles, la tête en bas ! Et c’est dans cette position qu’elle entonne les premières mesures. Quelle voix, quelle présence, quel « peps ». Elle fait le show avec un naturel de fou. Mélanger « Le Paradis Blanc » et « Désenchantée » … spécial, mais pas inintéressant ! Son sourire est contagieux, il est sur tous les visages.
Le Dôme
17h30, sous le chapiteau c’est Tasuta N-Imal (générations futures en berbère). Ils sont six, ils viennent du Maroc et ils jouent de la musique amazighe, avec des influences folks afro rock. Nous découvrons cette musique très rythmée, joyeuse et dansante, aux variations hypnotisantes.
20h30, dans son magnifique costume, la chanteuse tunisienne, Emel est le symbole de la liberté de la femme dans son pays, et se bat pour cela, ceci à travers une pop électro orientale. Sa voix est puissante, et monte dans les aiguës pour faire entendre ses idées, le tout aux rythmes des tambours qui marquent le tempo, en mode guerrier !
Grande scène
18h45, ils arrivent à beaucoup pour investir la gde scène, c’est Danakil. Originaire de la région parisienne, le groupe chante en français, des textes engagés, avec une musique où se mélangent le reggae et musique du monde. On ne peut pas rester insensible à leur énergie, qui se veut positive. « Ils prennent le temps de profiter puisque le temps leur est compté ! » ils ont bien raison !
Minuiiiiiiit, Ninho & Niska, c’est un changement d’ambiance. La très jeune foule est littéralement plaquée contre les barrières pour accueillir ce duo de rappeurs. Le premier son retentit et maintenant ça se compresse dans les premiers rangs. Maitres en la matière, ils électrisent les dizaines de milliers de festivaliers massés sur la plaine de l’Asse. Moment tendu pour les personnes de la sécu, ce qui fait que les photographes doivent quitter le pit prématurément.
Journée mitigée niveau musique pour nous, mais heureux d’avoir pu couvrir ces artistes confirmés et en devenir.
Texte Laurence Apothéloz
Photo Jacques Apothéloz
Commentaires récents