Versoléo Music Festival – Versonnex (F) – 27 et 28 juin 2025

En ce vendredi de fin juin, nous partons pour Versonnex, où On Stage Music-live va couvrir les deux soirs de la 7ème édition du Versoléo Music Festival, festival gratuit par excellence.

Après l’édition 2024 annulée au dernier moment à cause de violents orages, le Comité a décidé de rajouter une soirée, afin de mettre deux fois plus de chance de leur côté ! De plus, la grande scène et la petite scène, se retrouvent côte à côte, dans le champ d’à côté. Du coup plus d’espace, et on espère, plus de festivaliers !

Voilà, nous on est prêt et on a hâte !

Jour 1

Scène Mont-Blanc (p’tite scène)

19h, ils sont tout jeunes, ils viennent du Collège du Léman, The Rocking Chihuahuas démarre les festivités. Ils ont l’âge de faire comme les grands, avec beaucoup de talent et d’insouciance ! Le chanteur ‘’leader’’ a déjà tout pour le show …chemise ouverte et solo de guitare … ça le fait ! Leurs reprises de rock sont aux tops, ça promet pour l’avenir !

20h50, The Nearlies (Ghost Rock) enchaîne avec du rock des années 60’, 70’, très mélodieux. Leur tempo et leur son font leur style et leur particularité ! La chanteuse, drôle dans ses propos, amène un vent de fraicheur dans cette journée caniculaire.  Belle découverte.

 22h40, les Rollywoodland débutent leur concert dans le noir ! (Petit soucis électrique vite réparé). Ce trio nous balance du gros son, du hard rock tout en finesse et très mélodieux. Habillés dans le style (musical), ils envoient grave et le public en redemande.

Scène Jura (gde scène)

19h40, nous changeons de scène, pour le groupe Neverfall. Ils sont quatre pour jouer du bon rock’n roll. Entre compos et reprises, leur énergie est belle. Les riffs, les solos sont maitrisés, c’est trop bien et trop bon. Et l’orgue, l’orgue ! … Incroyable !

21h30, Amoure et leur pop rock des années 80‘ donne le ton dès les premières mesures. Ils sont dynamiques, explosifs, énergiques, tant de superlatifs qui font d’eux une folie embarquée sur scène. Ça chante en français, et ça c’est cool. On en prend plein les yeux et les oreilles, et ça c’est top !

23h35, décidément, encore des soucis de lumières pour Tafta. Au deuxième essai c’est tout bon ! Là aussi, très belle énergie, avec des textes en français et des mélodies entraînantes. Ils sont fédérateurs et il n’en faut pas moins au public pour ce déhancher. Quelle belle fin de soirée.

Cette première soirée se termine, pour nous. C’est de la musique plein la tête et les oreilles que nous partons. À demain !

Jour 2

En ce samedi, nous arrivons un peu plus tôt sur le site du festival, photo oblige du Comité et de tout le staff des bénévoles !

Scène Mont-Blanc (p’tite scène)

19h, y fait chaud … très chaud ! C’est parti avec le groupe local de la soirée, The Impulse. Le trio reprend en acoustique des classiques de pop/rock des années 80’s. La voix est douce et feutrée à souhait. La flûte traversière est enchanteresse, bien accompagnée d’un guitariste par moment un peu déjantée et d’un bassiste virtuose. Très beau voyage dans le temps, jusqu’à de nos jours et ça au moment de l’apéro, c’est trop top !

20h40, la soirée se poursuit sur cette p’tite scène, avec un groupe genevois, mais pas seulement, The Strange Vines. Eux, sont quatre, de pleins de nationalités différentes, et ce qui les rassemble, c’est le rock, le rock et le rock bien affûté ! Ils ont l’envie, envie qu’ils partagent à fond !

23h, The Rolling Dads. Aussi bons organisateurs que musiciens, car une bonne partie font partie du Comité du festival. Ils se font plaisirs et nous font plaisir en reprenant et en revisitant les grands tubes des années 70’. Ils nous donnent la « pêche », l’ambiance et à son « max ! »

Scène Jura (gde scène)

19h40, ça démarre sur la grande scène avec le duo (trio) Code Alice. Ils sont anglo-suisses et joue du dark pop. Avec le synthé et la voix « doucettement » envoûtante, ils nous embarquent dans un univers sombre … leur univers ! Le mélange est troublant, avec de belles mélodies. Magnifique look de la chanteuse ! Coup de cœur de notre photographe.

21h25, nous changeons à nouveau de scène, et nous découvrons les zurichois, Baba Shrimps.  Ce qui les animent et leur donne envie de jouer, c’est la pop, avec tout ce qui va avec, un smile contagieux et une superbe musicalité. La p’tite impro aux percussions … juste le top ! Super bon moment ! Mon coup de coeur de ces deux soirs !

Minuit, dernier groupe de ces deux jours de musique, ils sont franco-suisses, ce sont les amis de Sideburn. Le look est là, et bien sûr la musique …

Ça frappe fort, la guitare dégaine les solos plus vite que son ombre, la voix est sombre et le tempo incisif. Tout ça fait que l’on sent une certaine envie de secouer la tête. Le hard-rock dans toute sa splendeur ! Quelle fin endiablée de festival.

Le pari est gagné. Un Comité au top, une belle équipe de bénévoles, des sourires, de la bonne humeur, du travail, est quel travail, ont fait que ces deux soirées se passent à merveille.

Nous les remercions pour l’accueil et leur confiance et on se voit l’année prochaine.

Texte         : Laurence Apothéloz

Photo         : Jacques Apothéloz