PopRock Festival – Gilly (VD) – 25 au 27 mai 2023
Deuxième édition du Pop Rock Festival avec le nouveau comité, mais la 8ème du nom, et notre photographe couvre les trois jours pour le Pop Rock, et On Stage Music-Live est de la partie et va vous faire, un petit retour de cet événement, afin de vous donner l’envie de venir en 2024 !
1er jour
Le All Access en poche, les festivités démarrent, sur la petite scène avec Foam. Ils sont du coin, ils sont deux, ils reprennent et revisitent les tubes des dernières décennies. Durant toute la soirée, pendant les changements de plateau, ils seront là pour divertir les festivaliers et à voir, ça se passe plutôt bien !
Myband enchaine et ouvre la grande scène. Depuis 20 ans ils jouent en live de bon rock. Ça déménage du feu de dieu et notre photographe à droit à son 2ème ‘’fuck’’ immortalisé…Le ton est donné et le peu de public déjà présent adhère…
Pendant que Foam anime, Patrón se prépare, et a entendre le sound check, on est à fond dans du stoner et du groove. La voix du chanteur est envoûtante …plus grave c’est chaud. En plus de leur sympathie, ce sont d’excellents musiciens et leur show est vraiment au top. Belle découverte de cette soirée.
Bokassa, tête d’affiche, clos la soirée, sur la grande scène. Ils viennent de Norvège. Grands comme des vikings et doux comme des agneaux, ils mettent le feu avec leur metal rock. Il est navrant d’avoir de tel groupe devant un aussi maigre public !
DJ Sancho, passeur de disque clos cette soirée.
Jour 2
Retour à GIlly, sur le site du festival. Un petit tour pour dire bonjour et c’est sur la p’tite scène que ça commence. Ce sont les valaisans de Reborn qui ce soir, ouvrent le bal sur la scène Equinoxe, et durant tous les changements de la grande scène.
Premier groupe sur la grande scène avec les Spit Reckless. Une surprise nous attend pour nous qui les suivons depuis longtemps, un nouveau a rejoint le quatuor, c’est un claviériste. Leur rock est solide et fédérateur. Ce soir, nous avons la chance de découvrir en exclusivité leur dernier album. On ne peut que les aimer !
Second chapitre sur la grande scène, Fabulous Sheep. Leur post/rock, punk/rock est à l’image de leurs revendications. On est tout ébouriffé à la fin du concert … « de dieu « c’était bon !
Dewolff clos de belle manière cette deuxième soirée de festival. Ils sont hollandais, ils font du blues rock. Nous les avons découvert à Zürich et ils nous tardaient de les revoir. On ne sait pas si Jimmy Hendrix ou Alvin Lee ont été leurs maitres, mais le résultat reste en mémoire. Une belle baffe avant le dodo.
DJ Bigstone, passeur de disque, termine cette deuxième soirée.
Jour 3
Durant le mois de février, plusieurs groupes ont participé au tremplin du festival afin d’avoir la chance de faire l’ouverture ce dimanche et jouer durant 30’ sur la grande scène. Les heureux gagnants sont les lausannois Eggies. Garage rock, grunch, c’est leur style musical. Ils ont fait sensation.
Comme les deux premières soirées, la tâche revient à P’tit Greg de jouer à trois reprises sur la scène Équinoxe. Il se moque de tous et de toutes avec un rien d’humour.
C’est reparti sur la grande scène avec Alison & The Twins. Trio lausannois ‘’ou presque’’ ! Ils vont à l’essentiel, paré de leurs plus beaux costumes (surtout le batteur !). C’est un pop-rock très prometteur.
Deuxième groupe pour ce soir, avec Jacuzzi Jaguar. Leur pop est entraînante, leurs sourires communicatifs, ça donne la pêche, ça fait du bien… Sans se prendre au sérieux, ça joue extrêmement bien. Nous, on a bien aimé !
La tête d’affiche de ce dernier soir de festival est Soan. Sorti il y a bien des années d’un célèbre télécrochet français, cette artiste à part entière, n’est pas arrivé au plus grand de sa forme. Malgré cela, après 3 chansons et l’adrénaline du concert, Soan nous livre son âme dans la pure tradition d’un Gainsbourg. Qu’on aime ou pas, ses textes et sa façon d’être sont poignants.
DJ Reivax, passeur de disque, met fin à cette édition dans la bonne humeur.
Trois jours intenses sont passés. Découvertes, rencontres et émotions ont été une belle motivation.
Si tout se passe bien, on se revoit en 2024.
Texte & Photos Jacques Apothéloz
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