Après quatre heures de route, nous arrivons à Villegusien-le-Lac, pour trois soirs et pour la 26ème édition du festival Le Chien à Plumes.

Nos regards se tournent vers le ciel, et on y a droit, des trombes d’eau nous tombent sur « le toit ». Impossible d’accéder au camping, alors on nous dirige vers un parking, soi-disant praticable, et là, oups nous sommes embourbés !

Pendant que notre photographe attaque le festival, je me mets à la recherche d’un bon samaritain qui pourrait nous sortir de notre bourbier ! Deux bonnes heures plus tard c’est chose faite, nous sommes finalement sortis du champ, garés sur du dur. Je peux enfin me relaxer et profiter des concerts et de la soirée, car il ne pleut plus !

Jour 1

Pour ce premier soir, n’étant pas vraiment présente de corps et d’esprit, Jacques me donne son ressenti, afin de vous relater, au plus juste, les concerts de la soirée !

Scène Ernest

17h45, la chanteuse suisse-Guatémaltèque d’électro pop, Baby Volcano ouvre de belle manière, le festival. Elle performe, accompagnée de deux acolytes derrière leurs computers, à travers des textes en français et en espagnol. Elle a autant de rage qu’elle donne dans la douceur. Sans complexe, elle retire sa robe « filet », pour se retrouver en short avec la poitrine « scotchée ». Notre photographe était prêt à partir, et hop, demi-tour pour immortaliser le moment ! Nous sommes heureux d’avoir pu écouter et découvrir une suissesse en ouverture d’un festival français !

19h45, une impression de déjà vu et entendu (Le Paléo Festival), nous revoilà dans les Balkans, avec le groupe de world beats, Luiku, Le chanteur, très charismatique et les deux jolies voix des choristes, sont accompagnés de cuivres, de percussions électroniques et d’un accordéon. L’ensemble est à fond dans le partage de leurs coutumes. Leur musique nous parle, nous fait vibrer et danser. Très bons moments pour oublier le départ chaotique du festival !

21h30, c’est la quatrième fois que le punk rock des Shaka Ponk vient au Chien à Plumes. La scène Ernest a dû revoir ses dimensions, en rapport avec leur show XXL et bien millimétré. Qu’on aime, ou qu’on n’aime pas, l’énergie dégagée par toute cette bande de « grands enfants » est fascinante et communicative. Les choristes, pas loin d’une vingtaine, perchées en fond de scène, nous ont ébloui par leurs magnifiques chorégraphies. Les 9’500 festivaliers ont, c’est sûr, passé un moment hors du temps !

00h45, place à l’électro dance, avec Romane Santarelli. Des grands écrans de couleur éclairent sa silhouette, en contrejour, ce qui donne une arrivée sur scène, très énigmatique ! Sa chevelure blonde fait penser à un ange, mais n’y pensez même pas, derrière ses platines, elle balance des sons tous droits sortis des enfers !

Scène Pompon

18h45, ça commence sur la p’tite scène, avec Trip, les gagnants du tremplin du Grand Est. Le quatuor de rock, tourne depuis dix ans déjà. Le chanteur aux allures hippies, le batteur, un peu beaucoup punk sur les bords, le bassiste tout droit sorti des Red Hot et le claviériste jouant des sons à la Deep Purple, ont donné de leur personne pour nous offrir un moment bien rock’n roll, digne du Chien à Plumes !

20h45, Wildation enchaîne avec leur rock folk alternatif. Le trio, enfants du pays, nous emmène, à travers leur musique et leurs textes, dans un monde qu’il aimerait meilleur (comme tout à chacun). Ils sont électrisants !

23h15, nous terminerons, ce soir, sur cette scène, avec de l’électro cuivré, et Sacado. Le groupe se compose d’un trombone, d’une trompette, d’un saxo et d’un sampleur. Il nous fait voyager dans l’électro des années 90’, avec des textes accrocheurs, sur une musique festive.

Voilà, pour nous la soirée se termine, nous rejoignons notre van, les pieds au sec, pour prendre un repos bien mérité !

À demain !

Texte   Laurence Apothéloz

Photo  Jacques Apothéloz