Le Chant-du-Gros – Le Noirmont (JU) – 09 septembre 2023

Jour 3

Aujourd’hui c’est samedi, aujourd’hui c’est le troisième soir du Chant du et aujourd’hui, Stéphane, un ami photographe du coin, et sa femme nous déroutent pour midi, avant cette dernière longue soirée. Super bon moment, merci !

Scène Déménage

16h, au pas de course, nous arrivons juste pour le début du concert de Mystical Faya. Ils viennent juste d’ici, juste d’à côté, juste de Franche-Comté. Ils sont six et à leur façon, ils nous font du reggae, du vrai.

18h, le rappeur français Lujipeka fait chauffer la p’tite grande scène. Il veut faire sauter le public et c’est fait dès la première chanson. Vraiment top pour débuter cette belle soirée.

20h15, nous l’avons vu au Festival Le Chien à Plumes cette année, et c’est avec plaisir que nous revoyons le rappeur belge, Roméo Elvis. Pour son dernier concert de sa tournée, « Tout peut arriver » et en effet le public est chaud et bien présent pour mettre l’ambiance avec Roméo !

22h30, c’est « éclats de pure lumière » (en quenya), Silmarils d’allumer la scène. Leur style, un mélange de rock et de hip-hop, est hargneux et énergique. Ils enchaînent les morceaux à un rythme incroyable, à peine le temps de papoter avec les fans ! Une découverte qui en vaut la peine.

1h, dernier et oui tout dernier groupe du festival, avec les bretons Les Ramoneurs de Menhirs. Connus, de par les Béruriers Noirs, ces artistes revendiquent leurs indépendances. Avec leur bignou, leur cornemuse et leurs guitares, ils sont tous chanteurs et musiciens. Débuter le concert avec la propagande « Vive le Jura libre» …donne le ton et le joyeux bordel peut commencer !

Sainte Scène

17h, les marins de Soldat Louis débarquent. Ils ont pris de la bouteille (de rhum), mais leur rock breton n’a pas pris une ride ! Les pirates, virtuoses de guitares, de banjo et de cornemuse font tanguer le bateau. Mais après un p’tit coup « de rhum et des femmes » et

« Avec Tonton Louis » il reste à flot et ne chavire pas ! Super concert !

19h, c’est parti pour Hubert-Félix Thiéfaine.  C’est sa quatrième fois au festival, et à entendre le public, il ne s’en lasse pas ! Le père de « la fille du coupeur de joint » est toujours content de se retrouver, entre jurassien ! Le poète français déclame ses textes avec sa voix bien particulière. Son rock est décadent, puissant, parfois brouillon., c’est ça Hubert-Félix !

21h20, le groupe de reggae Dub Inc sont les abonnés du Chant du. Le duo de chanteur, aux tessitures totalement différentes, font leur marque de fabrique ! Eux … « c’est de la dynamite … » Qu’elle énergie !

23h30, 19 ans après leur premier passage au festival, ils reviennent pour clôturer leur tournée, c’est LA tête d’affiche de ce dernier soir, et c’est Shaka Ponk (SHK PNK). Ils atterrissent dont ne sait quelle planète avec leur rock alternatif électronique. Comme à leurs habitudes, le concert par en pur délire, pour se jeter dans le public et se laisser slamer … mais où est-il ? Une chorale d’au moins 16 chanteurs les accompagnent, ce qui donnent une dimension incroyable à la musique et au show. Le visuel, la technique et cette touche de folie a ébranlé la tente, le public et le festival…

Le P’tit du Gros

18h15, nous nous dépêchons pour faire connaissance avec la belle zurichoise Lisa Oribasi et sa pop folk. Entourée de quatre musiciens, elle interprète sa musique avec beaucoup de naturel et de douceur. Sa voix, à la fois naïve et innocente, nous accroche et nous rend nostalgique. Concert tranquille tout en douceur.

20h45, LaHasna. La tenue de la chanteuse italienne est pas banale et sied à merveille avec le personnage ! Le DJ traduit la chanteuse de belle manière, quand elle s’adresse au public ! Elle accompagne ses chansons et ses textes avec beaucoup de gestuelle, un peu à la break dance. Elle est solaire, son visage est radieux.

Nous avons vécu notre premier Chant du Gros sous un climat tropical, il faut le faire dans le Jura ! Un écran géant devant la Sainte Scène fait la particularité du festival. Les festivaliers peuvent apprécier les concerts assis dans l’herbe et l’ambiance de l’intérieur se prolonge jusqu’à l’extérieur ! Merci au comité pour l’organisation de ces trois jours. Merci aux 1700 bénévoles, travailleurs de l’ombre et Merci à Jessica pour l’accueille côté presse. Nous sommes impatients de revenir en 2024.

 

Texte :             Laurence Apothéloz

Photos :          Jacques Apothéloz