Paléo Festival – Nyon 19-24 juillet 2022

5ème jour, et la fatigue commence à se ressentir. Allez, haut les cœurs on y va !

C’est un groupe suisse qui démarre la soirée au Club Tent, avec Les Fils du Facteur. Les étoilent pleins les yeux, ils ne réalisent pas d’être à Paléo. On sent une grande amitié et complicité entre eux. Leurs mélodies sont à la fois folks et manouches, avec des textes ‘’tragiques’’ tournés au comique. Comme le dit une de leurs chansons ‘’Ils sont hyper chaleureux !’’

17h30, le groupe canadien, Bleu Jeans Bleu, nous attend à Véga. Ces musiciens tournent à la dérision la musique country en changeant les textes et la musique en pop rock. Avec leur chapeau et leur chemise cow-boy (dur, dur par cette chaleur), ils nous embarquent dans leur folie musicale !

Le soleil commence à toucher l’horizon et inonde de ses derniers rayons la Plaine de l’Asse. C’est l’heure pour la Grande Scène d’allumer ses amplis. À la fois poète, rappeur et slameur, Gaël Faye déclame des textes forts qui touchent ! Les festivaliers connaisseurs, n’hésitent pas, à l’unisson, à reprendre les chansons avec l’artiste !

Au Dôme, nous retrouvons Fokn Bois (les bons à rien).  Le groupe aux multi nationalités, fait vibrer le public en rappant sur des textes vrais, qui font passer des messages forts.

Véga, la sirène retentie et Têtes Raides démarrent son concert. Textes revendicateurs, accordéon et autres instruments, font de ce moment, une union parfaite entre musiciens et festivaliers.

Que de monde, que de monde ! Y’en a autant dans la Club Tent que dehors. Mais qui est ce Sopico qui attire autant de monde ! Guitariste français, il rappe, il hip-hop, avec une voix envoutante. Il nous balance son rythme énergique !

21h15, ça rappe…encore,  sur la Grande Scène avec Ninho. Issu de la rue, il balance des sons puissants et les tubes s’enchaînent pour le grand plaisir des fans.

On ne présente plus Tryo, groupe français, aux influences reggae, aux textes engagés. Le mélange des voix du trio de chanteurs est la marque de fabrique du groupe. Le public, de plus en plus nombreux, apprécie leur spontanéité, et ne sont vraiment pas ‘’désolé pour hier soir’’. S’il le pouvait il reviendrait !

Cette belle soirée, poussiéreuse se termine. Demain suite et fin du festival.

Texte   Laurence Apothéloz

Photo  Jacques Apothéloz