Paléo Festival – Nyon 19-24 juillet 2022

Pour ce quatrième jour, on change de registre, c’est un mélange d’électro, de pop, avec une pincée de slam, et encore de l’électro !

Club Tent, Barrio Colette. Ce quatuor français formé durant la pandémie, compose et joue de la pop, avec une touche de synthé. En français dans leurs textes, ils sont directs, le concert monte en puissance et la chaleur devient étouffante à l’avant de la scène !

17h45, nous sommes déjà à la Scène Véga. Nous retrouvons Baron.E. Ce duo suisse en vogue est très influencé par la pop des années 80’s. Cachés derrière des masques, leur entrée sur scène est théâtrale ! Leur complicité est belle à voir. La chanteuse, tout en gestuelle, donne l’impression de flotter dans les airs !

Nous partons à la Grande Scène, pour Berywam. Le groupe de beatbox français, se compose de quatre prodigieux musiciens. Ils n’ont besoin d’aucun instrument, ils n’ont besoin que de leurs voix et du son qu’il en sort. Ils jouent de tous les styles musicaux, et mettent bien en scène leurs morceaux. L’explosion musicale festive est communicative et fait de ce moment, un super moment.

Nous filons au Dôme, pour la fin du concert de l’étincelante Elida Almeida. Elle vient du Cap-Vert, ses mélodies sentent bons les îles et la mer. On voyage, avec sa voix chaude et envoutante !

Retour à la Scène Véga, où nous découvrons Juliette Armanet. La chanteuse de pop française, entre en scène sur un lancer de roses blanches ! Derrière son piano, elle nous rappelle, par moment, une chanteuse bien connue (Véronique Sanson). Elle est belle dans ses textes, elle est belle dans sa façon de se mouvoir, elle est belle pour son public. Elle est pétillante !

Au Village du Monde, ce sont sept jeunes chanteuses du Benin, âgées de 11 à 18 ans, qui revendiquent les conditions de vies des femmes noires de leur pays. Le mélange des instruments typiques africains et d’autres plus classiques, amène une belle énergie et beaucoup de convivialité. Star Féminine Band a tout pour devenir des grandes !

22h30, le devant de la scène Véga est plein à craquer. Une courte intro sous forme de court métrage, nous amène dans le cerveau de Grand Corps Malade.  Du conteur au chanteur, les textes slament sur ‘’ les chemins de traverses ‘’. Il joue et est complice avec la vidéo, surtout durant les duos féminins de son dernier album ’Mesdames’’, dont les arrangements ont été fait par l’artiste suisse Mosimann, il est d’ailleurs, avec lui sur scène, durant toute la tournée. L’harmonie et le partage, entre les deux chanteurs, est superbe et magique. Quel concert, quel claque, quel pied !

En redescendant pour la Club Tent, nous sommes happés du côté de Belleville et par Ascendant Vierge. Duo d’électro pop, lui derrière les platines, elle, à la voix de cantatrice,

chante et danse dans une tenue futuriste, des plus farfelu ! À eux deux, ils mettent le ‘’bazar’’ et le feu à l’espace Belleville !

La soirée se poursuit sur la grande scène avec, le tant attendu, DJ Snake. Seul à l’arrière de sa monumentale table de mixage, il est celui, que les jeunes festivaliers, attendent depuis le début de la soirée. Il met le feu à la Plaine de l’Asse et à la scène. Ça explose et ça flashe de partout ! La sécu a du boulot !!!

Petit passage, vite fait, au Dôme, le groupe nigérien Seun Kuti & Egypt 80, termine son concert. Le chanteur saxophoniste, accompagné de ses musiciens, nous entraîne dans un rythmique jazz et funk. Le public s’enflamme sous le chapiteau !

Le pool de photographe ayant été choisi, notre photographe n’en faisant pas partie, nous restons quelques minutes pour voir, le rappeur français, Sch, à Véga. Difficile, pour nous, de nous faire une opinion, ce n’est assurément pas notre genre musical ! Mais à voir le monde et la vague de festivaliers, ce n’est pas l’avis de tous !

À demain Paléo !

Texte   Laurence Apothéloz

Photos Jacques Apothéloz