Paléo Festival – Nyon – 18 et 19 juillet 2023

Nous arrivons un peu plus tôt sur le site et nous allons faire un tour au village. Pas grand changement, et la chaleur nous fait vite faire 1/2 tour pour une glace au frais des arbres de la Plaine de l’Asse !

Un p’tit tour à la presse pour voir les restrictions pour cette soirée francophone et c’est déjà leur du premier concert au Club Tent.

Jour 2

Club Tent

16h30, Yoa ouvre ce 2ème soir de Paléo. La chanteuse autodidacte, chante de la pop. Ses textes parlent de ses jeunes expériences et sont pleins d’espoir. Elle nous embarque dans son jardin secret avec beaucoup de grâce et de fraicheur. Elle est rejointe par le chanteur Tomasi et finiront le concert ensemble. Dommage de chanter sur une bande son ! Cela ne l’a pas empêché de bouger son ass comme un as sur la Plaine de l’Asse !

Manque de temps, nous arrivons en fin de concert de Baby Volcano, donc nous vous laissons apprécier les photos et nous espérons pouvoir la découvrir, plus longuement, lors d’un autre concert !

Scène Véga

17h45, « Paléo … Paléooo… » ça commence avec Pierre de Maere. Tout droit venu de Belgique, il nous propose une pop, nouvelle tendance, des années 90’. Son look (voulu) est très affiné et très recherché, ce soir c’est costume et lunettes style Yves Saint-Laurent. Sa gestuelle, un chouilla exagérée, est très expressive. Le vocabulaire est riche et bien « syllabé » « un jour il se mariera avec un ange ! » C’est vraiment un phénomène à voir et à découvrir.  Franchement il est top !

1945, « Paléo… Paléooo… » on continue avec Pomme, qui découvre pour la première fois le festival. Pomme c’est un mélange de pop, de folk, tout en subtilité. Elle est touchante, au milieu de la scène où pousse des champignons et on ne sait quoi d’autre ! Ses vocalises et sa présence tout en simplicité et délicatesse touchent le public. Pur moment de mélancolie ! Elle est bien habitée !

22h30, « Paléo… Paléooo… » il temps d’accueillir Sigur Rós, un groupe venu d’Island, tisse sa toile au son de l’archer sur une guitare électrique et des vocalises du chanteur pour attraper son public. Son genre musical, c’est du post-rock assez perché dans les étoiles, il nous fait voyager dans un monde qui lui est propre, on est hypnotisé par les lights et le dépaysement est complet !

Le Dôme

21h30, nous changeons de continent, le Brésil nous attend avec Bala Desejo. Cette fois on y est vraiment, le déracinement est total, on est dans les tropiques. Les voix, en parfaites harmonies, nous envoûtent, nous bercent autant qu’elles nous donnent la pêche, tout comme les instruments !

La Grande Scène

18h45, première jeune artiste suisse à pouvoir ouvrir la g’de scène de Paléo, et la nominée est … KT Gorique. Elle rap, elle hip-hop (elle est même championne du monde), Le flot est puissant et rapide, elle est agile dans son domaine, un rien fragile, elle est dans l’émotion. La complicité avec Sina amène du rythme au concert parfaitement chorégraphié, et ça, le public ne s’y trompe pas ! Elle est un diamant pur … elle est magique !

20h, c’est déjà Lomepal et on reste dans le rap. Ce n’est pas sa première fois, a Paléo, et ça se voit. Très à l’aise, peut-être un peu trop, les festivaliers sont galvanisés par son charisme !

Minuit tout pile, dernière artiste sur la g’de scène et dernier concert pour nous ce soir, avec Rosalia. Elle fait son show entre pop et reggaeton, accompagnée de ses danseurs. Les chorégraphies sont millimétrées à la perfection, tout comme le caméraman filmant en immersion les faits et gestes de la chanteuse. Ça manque, peut-être un peu d’impro et de spontanéité ! Dommage !

Voilà, pour nous, après seulement deux soirées, le Paléo Festival est terminé. D’autres aventures nous attendent, ailleurs, pour la fin de la semaine. Nous tenons à remercier tout le comité d’organisation pour leur accueil, le service presse qui on fait tout son possible pour obtenir toutes les accréditations demandées, et pour que nous puissions travailler dans d’excellentes conditions. Et enfin, tous les bénévoles et le service de sécurité pour leur travail. Nous nous réjouissons, déjà, pour la 47ème édition.

 

Texte   Laurence Apothéloz

Photo  Jacques Apothéloz