UrRock Music Festival – Sarnen (CH) – 11 et 12 novembre 2021

Après trois petites heures de route, nous arrivons au centre de notre belle Suisse, à Sarnen, afin de vous faire découvrir, en même temps que nous, notre 1er UrRock Music Festival.

Accréditation en poche et passe sanitaire fait, nous découvrons les lieux, ainsi que la superbe Aula Cher qui va nous accueillir durant les deux prochains soirs.

Le public arrive au compte-goutte, il est l’heure, nous sommes fins prêts.

Rimfire, du canton d’Obwald, est en pays conquis. La voix légèrement nasillarde du chanteur quand il monte dans les aigües, accompagne magnifiquement leurs morceaux très mélodieux et superbement joués par quatre super musicos. C’est du bon son Hard Rock comme on aime et une belle découverte !

Petite pause pour le changement d’instruments, et c’est au tour de Slaves For The Queens de monter sur scène, devant un joli parterre de festivaliers. Tribute du groupe Queens Of The Stone Age, il revendique à fond ce style musical. Deux chanteurs c’est top, et c’est encore mieux lorsque les voix s’accordent, elles amènent un plus. Ça envoie de la bonne musique, et ils ne sont pas dans la retenue. Là aussi nous avons à faire à des musiciens de très haute gamme. C’est bon à voir et à entendre !

20h00 déjà et voilà déjà Shadow’s Far. Ce groupe de Trash Metal nous vient du canton d’Uri. Le changement musical est radical, les guitares grattent, le batteur tape fort, les têtes bougent, les cheveux volent et la voix du chanteur, venue d’outre-tombe donnent vraiment le ton. Le public se rapproche enfin de la scène et apprécie, comme nous, ces incroyables musiciens. C’est top !

La soirée se poursuit avec l’avant dernier groupe Tempesta., du canton de Schwyz, Dès les premières notes, pas de doute, ils sont connus et bien connus dans la région ! Ils nous embarquent dans un rock à la fois puissant et très mélodieux. On passe du piano électrique, au solo de guitare et batterie, c’est magique ! Leur bonheur de jouer est communicatif, tous les fans reprennent en chœur les refrains. Une heure ‘’rockment’’ génial !

Seul groupe étranger de cette première soirée et tête d’affiche, DGM représente l’Italie. Leur Metal Progressif investi les lieux et n’est pas s’en nous rappeler le groupe Dream Theater. Le charisme et la voix ‘’lyrique’’ du chanteur est à la hauteur des talentueux musiciens qui l’accompagnent, ajouter à cette recette un super light show, tout est dit pour en prendre pleins les yeux et les oreilles !

Cette première soirée de festival était gratuite. Dommage du peu de monde. Notre impatience de pouvoir découvrir tous ces groupes, a été plus que satisfaisante.

Vivement demain !

 

 

 

Texte   Laurence Apothéloz

Photo  Jacques Apothéloz