Paléo Festival – Nyon 19-24 juillet 2022

Aujourd’hui, dernière soirée de festival, et pour nous, soirée un poil plus soft !

18h, Grande Scène ave James BKS. Ce franco- camerounais mélange les sonorités de son pays, avec du hip-hop électrique. Il est accompagné de deux choristes, ce qui amène un soupçon de douceur. Le duo avec la chanteuse est top ! Pour lui, c’est Best Kept Secret, ‘’ le secret le mieux gardé !’’, alors chut…. On ne dit rien ! on écoute !

Au Dôme, nous retrouvons Kajeem. Cet animateur de radio en Côte d’Ivoire, est auteur-compositeur-chanteur a ses heures. Il surfe entre le reggae et le rap. Il est, lui aussi, très engagé dans ses textes, et le message passe bien.

Si vous aviez un p’tit coup de blues, besoin de vous remonter le moral, il ne fallait pas louper Cimafunk à la scène Véga. Derrière ces grosses lunettes de soleil blanche, sorti tout droit des année 70, il allie la musique afro-cubaine au funk, et il fait ‘’moover’’, dès les premières mesures, les fans et les festivaliers. Les choristes sont sublimes et ne sont pas que choristes, elles jouent aussi des cuivres. Ça sent bon La Havane.

Au Club Tent, c’est la Catastrophe. Ce groupe de six musiciens sont un rien hyperactif. Ils débordent d’énergie, chantent et dansent sur de la pop des années 70’s. On sort, de la tente, gonflé à bloc pour le reste de la soirée !

20h15, on attend une fanfare sur la Grande Scène … Meute (à prononcer à l’allemande). Ils sont 11, ces Teutons reprennent ‘’en fanfare’’ des morceaux de DJ connus, sans les platines et les consoles utilisées dans la musique techno. C’est surréaliste et totalement ouf !

Retour au Dôme, Vaudou Game redonne un coup de jeune à la musique traditionnelle togolaise, sur des rythmes afro-funk des 70’s. Comme tous les soirs, sous cette tente, c’est la fête !

Paléo … PALEO … C’est la dernière fois que nous entendons le présentateur de Véga, annoncer les artistes sur cette scène. Et pour l’heure, il s’agit de la chanteuse anglaise de rap hip-hop, Little Simz. À travers ses textes, elle nous rend attentif aux conditions de la femme dans son pays et à la couleur de peau. Elle est belle, elle est gracieuse, elle est percutante !

Après avoir parcouru près de 60 km, manger et respirer, au moins ‘’10 tonnes’’ de poussière, nous quittons le festival, rompus, cassés, mais heureux, les étoiles pleins les yeux !

Nous tenons à remercier tout le comité d’organisation pour leur accueil, le service presse qui on fait tout leur possible pour que nous puissions travailler dans d’excellentes conditions. Et enfin, tous les bénévoles et le service de sécurité pour leur travail. Nous nous réjouissons, déjà, pour la 46ème édition.

Texte   Laurence Apothéloz

Photo  Jacques Apothéloz