Le Newstock festival, deuxième édition, a pris place au Manège des Avanturies, à quelques encablures de la ville de Payerne. L’accueil y est souriant et bonne enfant.

Les festivités débutent par un show FMX, freestyle de motocross. Matt Rebeaud, enfant du pays, et ses guest, nous impressionnent, avec leurs sauts, qui se terminent sur le toit d’un camion, transformer, pour l’occasion, en rampe d’atterrissage. À chaque figure, le public retient son souffle. Ces fous volants, sont époustouflant !

La soirée musicale débute avec Okinawa. Groupe prometteur, composé de quatre musiciens. Ils sont un peu comme à la maison, ils nous viennent de Payerne. Sur une musique mélodieuse, avec des textes en français, on ne peut résister de reprendre les refrains et de chanter avec eux. Ils sont considérés comme la relève du rock français.

La pluie a chagriné le festival, en s’invitant durant le concert ‘’bluesy’’ de The Two. Ce duo, guitare-guitare, valaiso-vaudois, n’a plus besoin d’être présenté. La voix rocailleuse du chanteur et le sourire ravageur de son compère, fait que nous restons crochés aux barrières, malgré la roille.

Le Beau Lac de Bâle débute son concert, devant un parterre bien clairsemé. Ça pleut, ça pleut, mais ça ne décourage pas le groupe, qui comme à son habitude, mais ‘’le feu au lac’’ ! En l’absence de Dietrich Freezer-Disco, chant lead, ses petits camarades, reprennent cette tâche bien à cœur, et en chœur. Leur tour de chant, un peu différent qu’à l’habitude, n’empêchent pas les titres phares, qui sont joués, pour le plus grand bonheur, de toutes les pèlerines encore présentent. Sans oublier, le non moins célèbre ‘’Vas promener le chien’’, qui clos cette heure bâloise !

La soirée se termine avec High Voltage, tribute d’AC/DC, venu de Belgique. C’est sans ‘’chichi’’ qu’ils nous balancent les tubes iconiques des célèbres australiens. En cultivant une certaine ressemblance avec les originaux, en balançant des riffs à s’y méprendre, le petit bonhomme en short et le chanteur à la casquette, nous transportent dans leur spectacle somme toute bluffant.

Nous quittons le Newstock, heureux et humide, pour notre lit douillet, bien mérité ! 

Photo  Jacques Apothéloz