17h00, deuxième soirée au Newstock. Nous sommes de retour, sur le terrain, encore boueux après la grosse pluie de la veille, du Manège des Avanturies. ‘’Du coup’’, les compétitions de Flat Track, sont reportées à dimanche. Pour une première en Suisse, le spectacle risque d’être impressionnant !

Le premier concert, démarre à l’heure, au sec, sous un magnifique ciel bleu. Les Rebel Duck, vainqueur du tremplin, viennent de Neuchâtel. Devant un public déjà nombreux, ce quatuor de beaux gosses, emmené par la voix chaude du chanteur, nous proposent du bon, même du très bon hard rock. Influencés par les plus grands groupes de hard, ces jeunes musiciens valent la peine d’être vus en live, avec des vrais instruments et un vrai son ! Une surprise attendait le chanteur, une pluie de confettis c’est abattu sur la scène, accompagné d’un Happy Birthday général de leurs fans et leurs familles.

One Rusty Band, est un duo genevois, un peu loufoque ! Leur chanteur, Greg, véritable homme-orchestre, assis sur son cajòn, passe de la guitare, à l’harmonica et à la ciguar box guitar, en un tour de mains. Alors que Léa, l’accompagne aux claquettes acrobatiques. Elle n’a pas assez de ses dix doigts, pour gratter sa washboard. Qu’elle soit debout, ou en équilibre sur les mains, rien de l’empêche, de taper sur son tambourin. Leur set nous transporte direct sur les routes de la Louisiane profonde, jusqu’à la Nouvelle-Orléans. Ils surfent entre le blues des années 50 et le rock 70s. C’est toujours un plaisir de les voir ou de les revoir, leur concert est toujours un bonheur pour les yeux et les oreilles !

Le groupe vedette de la soirée, CoreLeoni, est attendu sur scène, tout comme nous sommes impatients de découvrir ce nouveau groupe formé par le guitariste de Gotthard, Leo Leoni. Ils nous ont transporté dans un merveilleux moment de musique. En reprenant, les premiers succès de Gotthard, en les remettant à leur sauce, ils nous font revivre des émotions et tant de souvenirs. La voix de Steve Lee renait, à travers celle de Ronnie Romero, cette ressemblance est troublante et magique. Le plaisir de Leo est palpable, communicatif et incroyable. La connexion entre les membres du groupe est telle que c’est juste un ‘’putain’’ de bon moment !

Nos amis, les valaisans, Worry Blast, entament cette fin de soirée. Malgré le départ d’un bon nombre de bikers et de festivaliers, seuls, les irréductibles fans de rock’n roll savent qu’il faut rester. Matt, le chanteur, donne le ton, en entrant, torse nu sur scène. La nuit promet d’être chaude ! Fort de leur expérience, comme première partie de grands groupes et chanteurs, ils mettent le feu, par leur belle présence scénique. La promesse d’un super moment de hard rock a été tenue, Merci les gars !

L’heure est venue d’aller faire dormir les yeux et les oreilles. À demain pour de nouvelles aventures !

Photo  Jacques Apothéloz