Paléo Festival – Nyon 19-24 juillet 2022

Paléo le retour, c’est parti pour une 45ème édition ! Durant 6 jours, nous vous ferons découvrir les différentes scènes du festival. Nos review, jour par jour, se feront sur les artistes que nous aurons vu et écouté, et également lors des interviews qui nous ont été accordées.

16h30, c’est sous une chaleur torride que notre marathon commence avec Broken Bridge, au Club Tent. Trio de rockeurs nyonnais est en pays conquis. Complètement déglingués, ils font du bruit, mais du bon bruit ! Les fans déjà nombreux sont eux aussi conquis !

16h40 notre première interview commence avec Silver Dust. Super moment, à l’ombre des arbres, bien mené par notre chroniqueuse Jelly Jelly.

Rapide passage par l’espace Belleville, tout nouveau sur le site. La scène, du même nom est dédiée au son électronique de tous bords. Sur fond de reggae, Dj Ubik All Stars, de la famille All System Genève, est aux platines. Le public a déjà adopté le lieu.

Direction le Dôme, un son nous interpelle ! Concert ou bande enregistrée ! La surprise fût bonne, nous rencontrons, notre amie, Lynn Maring, au détour de la petite scène de l’HES-SO.

Nous poursuivons notre ascension au village du monde, où l’Afrique de l’Ouest est à l’honneur cette année. Les stands de nourritures et de boissons sont nombreux pour représenter la culture des différents pays de cette région du continent. Et, pour une immersion complète, nous écoutons et découvrons Arka’n Asrafokor. Ce groupe de métal togolais fait vibrer le Dôme avec, entre autres, leurs instruments traditionnels.

Petit détour à l’arrière de la scène, pour notre 2ème interview, en compagnie de Guiss Guiss Bou Bess. Très bon moment de partage.

Nouveau changement à Paléo, le Détour a fait place à l’imposante scène Véga (ancienne grande scène).  Nous y retrouvons, l’espace de 3 chansons, le groupe Turnstile. Le punk hardcore a pris possession des lieus. Cinq musicos totalement sauvages, s’éclatent, sur un son est brut et puissant.

Au Club Tent, c’est ambiance Tim Burton, avec Silver Dust. Rock gothique aux influences classique, costumes sublimes, tout est fait pour assister à un spectacle magique et théâtral. Et ça le fait à donf !

Dropkick Murphys ouvrent le bal de cette grande scène de l’Asse. Que de monde recouvrent déjà le peu d’herbe restant, qui soulève la poussière, tel un brouillard de terre. Tant leur punk celtic est communicatif, un circle pit ne tarde pas à faire son entrée, sur les mesures du banjo, de la cornemuse et de l’accordéon. Concert à vivre une fois dans la vie d’un festivalier !

Retour au Dôme, tout droit venu de Dakar, le trio franco sénégalais, Guiss Guiss Bou Bess, fait danser les festivaliers sur des rythmes haut en couleurs. L’électro et les percussions puissantes font bon ménage. L’ambiance est à la fête !

Petit passage vite fait à l’espace presse, pour l’interview de nos potes des Broken Bridge, encore les yeux pleins d’étoile après leur super prestation.

Durant le concert de M, nous sommes au Club Tent, avec The Murder Capital. Nous devons attendre la fin de leur prestation, dans une ambiance d’ombre et de lumière, pour shooter ce groupe de post-punk bien allumé !

Nous nous posons, pour une petite, voir une grande pause, dans notre marathon, pour nous retrouver devant la Grande Scène. Les futurs retraités du rock’n roll, sont attendus, pour certain, depuis fort fort longtemps, sur la plaine de l’Asse pleine à craquer ! 23h, Kiss se dévoile. Concert orchestré au millimètre, manquant un ‘’tantinet’’ de spontanéité. Mais le show Kiss sera toujours le show Kiss !

Dernier concert de la soirée pour nous, à Véga, avec La Femme. En black and White, à chacun son synthé, où chacun donne de sa voix, leur pop nous laisse pantois ! le spectacle est très visuel et inattendu !

Ainsi s’achève cette première soirée au Paléo. Bien fatigués, dix concerts suivis avec des images et des sons pleins la tête. A demain !

Texte   Laurence Apothéloz

Photo  Jacques Apothéloz