Après un super concert à Paris, j’ai nommé AC/DC, nous arrivons à Penthaz, après cinq heures de route, pour la 28ème édition du Venoge Festival, et ceci pour deux soirées. En arrivant, nous constatons un changement radical du site. La grande scène a fait un quart de tour, et la petite scène c’est éloignée, afin de faciliter les déplacements et d’accueillir un plus grand nombre de festivaliers. Le coin presse a déménagé dans l’école où un super espace nous attend. Trop top !

Jour 1

Ce premier soir se fera au son de la musique urbaine, avec ce style musical, nos oreilles seront bercées à l’autotune !

Riverstage

17h30, le rappeur français, RSKO ouvre le festival, sur la p’tite scène. Le DJ derrière ses platines, chauffe « la salle » « Quand je RS, vous dites KO ! » C’est parti pour une heure de poésie rap ! Les fans sont aux taquets !

19h50, c’est au tour du jeune rappeur Favé d’enflammer la jeune, très jeune foule agglutinée devant la scène. Une note … des milliers de cris … des milliers de portables levés ! Ce qui plaît chez lui, c’est son dynamisme, son phrasé rapide et ses refrains qui restent en tête !

22h10, c’est au tour de Luther, et pour nous d’aller manger ! Les conditions photos nous annoncent « rien du tout », donc nous n’écrirons … rien du tout !

00h15, il est prêt, le rappeur SDM et ses deux « gratteurs de platine » démarrent leur concert. « Salut le gang ! » Il en impose par sa carrure, avec des textes engagés, et bien trop vulgaires pour nous ! À voir et à entendre les festivaliers, il n’y a que nous, visiblement, qui soyons choqués !

Raiffeisen mainstage

18h40, le rappeur, d’origine algérienne, Soolking démarre les festivités sur la grande scène. Accompagné de ses musiciens, il est dans le partage et est super connecté avec son public. En plus de la platine, nous découvrons des cuivres, une guitare acoustique et une batterie. Concert très musical, mais également visuel, grâce notamment aux quatre danseurs.

21h, il est l’heure du duo français du moment, Djadja & Dinaz. Ils nous parlent et nous livrent avec beaucoup d’honnêteté, leur vécu et leurs expériences dans les cités françaises. Les fans, bien présents, chantent, à tue-tête, avec leurs idoles. « Ils sont de la famille ! »

23h20, les festivaliers, en attente depuis un bon p’tit moment, sont impatients de voir Dadju & Tayc. Oups … « le groupe aura du retard ! » (Un des deux artistes serait toujours dans l’avion) donc permutation de scène, pas sans mal pour le public, SDM, une fois installé va jouer avant Dadju & Tayc !

La nouvelle organisation faisait qu’ils devaient débuter à 1h20. Le jeune public prépubère, déjà impatient, entame sifflements et huées, pour qu’enfin, à 1h25, les deux artistes, Dadju & Tayc montent sur scène. La jeunesse étant ce qu’elle est, les sifflements se transforment en « ciclement » de joie, qui seront présents tout au long du concert ! 

Ce sera sur ces dernières notes et impressions que nous prenons congés du festival. À demain !

Texte   Laurence Apothéloz

Photos Jacques Apothéloz