Après avoir vécu le montage au cœur de l’action, entouré d’une magnifique équipe de bénévoles, le site de l’Octopode est fin prêt, pour accueillir cette 8ème édition.

Quelques modifications ont été faites, afin d’améliorer les espaces, et ainsi permettre aux festivaliers d’apprécier, encore d’avantage, les concerts.

Il est tôt, on sort à peine du goûter, ce n’est pas encore l’heure de l’apéro … Nos amis de Down to the Bunker on la lourde tâche de chauffer la campagne Charnaux. 16h45, et le son, bien carré, de leur métal fusion, met le public, en petit nombre, au pas d’une soirée comme on les aime !

La petite scène Neptune continue sur sa lancée, cette fois, c’est du rock progressif, avec le trio Mörglbl. Nous entrons dans une aire musicale, très technique, menée de main de maître, par Christophe Godin. Une musique pointue, que seuls les adeptes peuvent appréciés, tant le travail est soigné … le plaisir se lit sur le visage de ces virtuoses. Trois musicos électriques à souhait, et à l’heure de l’apéro ça le fait bien !

19h, la grande scène, se prépare pour Promethee. Ce groupe genevois prend de l’ascension, et ce n’est que le fruit de leur réputation, qui fait qu’on les retrouve sur la scène Nautilus. Ça envoie du lourd, et ils ne sont pas dans la retenue. Là aussi, nous avons à faire, à des musiciens de très haute gamme. C’est bon à voir et à entendre !

Retour sur la ‘’p’tite scène’’. Le métal français est à l’honneur, avec Novelists. La programmation de cette année n’a rien laissé au hasard, ces quatre musiciens nous font découvrir un métal de haut niveau, avec, en plus, quelques paroles en français, c’est agréable ! Belle découverte !

La nuit est tombée sur la scène Nautilus, elle est prête à prendre l’eau ! Les américains Walls of Jericho ont investi les lieux. Maintenant le public est bien présent, et c’est la ‘’guerre’’ au milieu de la foule. La chanteuse, très communicative avec ses fans, met le feu sous la tente, quel grand moment de métal !

Le groupe Rise of the Northstar ont l’honneur de terminer les concerts sur la petite scène. N’ayant pas eu l’autorisation de prendre des photos, sur un souci de communication du comité du festival et non du groupe, nous ferons tout de même un petit retour sur ce moment très brut. Mélanger du heavy avec du rap, c’est une recette que les parisiens tiennent avec panache. Il ne fallait pas se trouver au beau milieu de la fosse si on voulait sortir indemne de cette heure de pure folie.

La soirée touche à sa fin, mais avant ça, sur la grande scène, Finntroll, des hommes tous droits sortis des forêts finlandaises. Grimé et affublé d’oreilles d’elfes, ce groupe aime allier le black métal avec la musique folklorique (la humpa) de leur contrée. Avec des textes et des chants en suédois, ce ‘’doux’’ mélange nordique nous fait voyager au pays des légendes.

La campagne Charnaux prend des allures de discothèque en pleine avec ‘’Rosalie’’, le temps que tout le monde finisse sa bière ou autre breuvage.

En parlant boisson, le public métaleux a fait honneur à la buvette du festival. Des renforts ont dû être mis en place afin de servir cette foule demandeuse de cette bière genevoise brassée pour le l’Octopode.

Après cette soirée très remuante, rendez-vous demain, pour cette fois-ci, une soirée ‘’famille’’ avec de la soul et du reggae.

Photo  Jacques Apothéloz