En préambule, Rosalie, la voiture à pédale qui fait de la musique, nous met en conditions, car ce soir, c’est soirée reggae à l’Octopode Festival.
Ça commence sur la scène Neptune, avec Instrumental Hip Hop Tribute. Ce groupe de sept musiciens, comme leur nom l’indique, mélange le reggae avec du hip hop. Ils jouent bien et poussent à mettre de l’ambiance dans une campagne très claire semée. Durant leur concert, ils reprennent des classiques du hip hop, qui font venir petit à petit les festivaliers devant la petite scène.
La belle et pétillante Lady Bazaar enchante l’Octopode Festival. Avec son grain de voix et son sourire, ça groove plutôt pas mal en cette fin d’après-midi. À travers leur album ‘’Brave’’, ce groupe de cinq musiciens nous montre une belle osmose, une belle créativité, le charme opère, le public est conquis.
L’heure est venue, pour la scène Nautilus d’entrer en lice, avec Jah9. Arrivée sur les chapeaux de roues, quelques secondes avant le début de son concert, cette artiste, à la voix puissante, est toujours très investie. Vêtue d’une robe typique africaine, en total contradiction avec ses Doc’s, elle nous propose ses textes engagés avec ses musiciens, sur un mélange de reggae-jazz.
Najavibes, nous envoie une grosse bouffée de bonheur. Cette formation romande reste un des groupes majeurs du reggae en Suisse. Accompagnant, souvent, des artistes jamaïcains, il est agréable de les découvrir dans leur formation d’origine. Ils aiment nous faire partager leur bonne humeur et le soleil qui émane de leur musique.
La nuit est tombée sur la Campagne Charnaux, les Black Roots entre en scène. Ces vieux de la vieille, nous font danser sur un pur, traditionnel, mais magnifique reggae. 40 ans de carrière, de complicité, de scène et pas une ride !
Le groupe Gypsy Sound System Orchestra a choisi la scène Neptune de l’Octopode, pour leur dernière prestation à Genève. Emmené au son de leur accordéon, cette musique aux consonances tsigane, accompagnés de Olga au chant et à la danse, c’est sans oublier l’accord parfait avec les autres musiciens. Ils nous ont tous embarquer dans leur univers festif.
Cette magnifique soirée reggae prend fin avec Third World. À les voir sur scène, avec leur de 45 ans de carrière, on a peine à croire qu’ils sont les ‘’anciens’’ du festival. Leurs rythmes, hors des sentiers battus, limite disco parfois, finissent d’envouter le public.
Un grand merci au comité pour l’organisation et pour la programmation de ces deux jours de festival, un immense merci à l’Octocrew, car sans cette centaine de bénévoles, l’accueil ne serait pas le même. Sans oublier la sécu que nous remercions pour le travail fourni lors des différents concerts, et tout particulièrement pour la soirée métal. Ils nous ont sauvés de plusieurs coups latte derrière les oreilles durant les slams du public déchainé.
À l’année prochaine pour la 9ème éditions.
Photo Jacques Apothéloz
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