Dernier soir au PLW. Il fait chaud, chaud, chaud, mais c’est bien !

18h00, c’est l’apéro officiel. Tout le comité d’organisation est réuni, sous les mêmes couleurs, le violet. Couleur choisie pour soutenir le mouvement féministe. Et pour marquer le fait, les organisateurs du festival, essaye de programmer, au moins, une artiste féminine par soir, ce qui n’est pas toujours facile à réaliser.

Après la visite traditionnelle des backstages, nous sommes conviés à participer, à un petit cours de danse, devant la grande scène. Moment très conviviale et bon enfant !

Mystically, duo féminin, ouvre ce troisième soir, sur la petite scène. La complicité de ces ladies words, nous embarque dans leur musique, leurs voix sont en parfaites harmonies. C’est l’essence même de leur style musical. Magnifique moment de partage au soleil couchant du Plein les Watts.

Les festivaliers, déjà bien présents, se rassemblent, en masse, devant la grande scène, attirés par Natty Jean, ce beau gosse originaire du Sénégal, qui nous déclame ces textes engagés, sur une musique, plutôt, légère et festive.

Lorsque vous n’êtes pas une fin connaisseuse de reggae, et que vous vous surprenez à vous trémousser dans le pit, c’est que Sheldon Campbell, vous chope dans ses Turbulence. Avec ses compos et ses quelques reprises, La Butte, le public, les enfants et le service d’ordre, se transforment en un joyeux ‘’bordel’’. L’osmose était totale !

Le festival prend fin, sur une touche, un peu plus en douceur, avec Don Carlos. Avec son Dub Vision Band, à travers de longues complaintes, ils nous font découvrir du reggae pur et classique. À 67 ans, il est l’un des héritiers du style Bob Marley.

À l’heure du 50ème anniversaire du Woodstock Festival, le PLW, nous a fait vivre 3 jours de love & peace. Avec près de 30’000 visiteurs, ce festival gratuit, grandi d’année en année. Le comité et tous les bénévoles, ont travaillés d’arrache-pied, afin de nous faire vivre trois soirées avec les meilleures conditions possible. Défi réussi !

Big Up à tout le staff !

Photo  Jacques Apothéloz