Paléo nous revoilà, après un faux bond en 2018, c’est parti pour une 44ème édition ! C’est durant deux jours nous avons couvert les scènes du festival. Notre review se fera sur les artistes que nous avons pu apprécier avec nos yeux et nos oreilles, mais aussi sur les interviews qui nous ont été accordés.

16h35 tout pile, c’est parti pour notre première interview avec les canadiens de Québec Redneck Bluegrass Project. Super moment mené de main de maître par notre chroniqueuse Jelly Jelly.

Rapide passage au Détour pour voir un duo de frangin australien, les Pierce Brothers. Une musique folk, harmonieuse, jouées par deux beaux gosses. Juste de quoi faire frémir la gente féminine…

Nous filons au village du monde, où justement le Québec est à l’honneur cette année. Sirop d’érable, queues de castors, tout est fait pour un dépaysement total. Et, pour une immersion complète, nous écoutons et découvrons Bodh’Aktan. Groupe mélangeant le rock à la musique ‘’pirate’’, ce qui déclenche dans le public une furieuse envie de danser. Ils repasseront le lendemain et c’est déjà inscrit dans l’agenda des concerts à suivre.

Petit détour par le Détour, pour notre deuxième interview du jour, en compagnie des Pierce Brothers. Pur moment de partage et de bonne humeur.

Cette année, notre photographe, Jacques Apothéloz a été gâté et a pu couvrir tous les concerts de la grande scène de cette 1ère journée ensoleillée.

Les Cowboys Fringants ouvrent le bal de cette grande scène de l’Asse. Rare est le public autant présent pour les premiers concerts. Les festivaliers recouvrent la pelouse et ne tarde pas à soulever la poussière, tant la musique des canadiens les obligent à se trémousser. Le ton est donné pour la soirée.

Ce festival, avec son grand nombre de scène, cinq au total, permet de faire des découvertes plus ou moins attractives. Muddy Monk, ne nous a pas transcendé mais le public bien présent lui a rendu tous ses honneurs.

Le Club Tent, plus petite des petites scènes, recevait Cari Cari. Venu d’Autriche, ce duo tourne de festival en festival et commence à avoir une belle renommée. Un country-rock énergique nous embarque dans leur univers mais c’est sans compter sur la jolie Stéphanie, joueuse de digerridoo (celui-là crache des flammes) et le non moins charmant Alexander, joueur de guitare très bougillon.

Retour au Québec pour un moment de poésie canadienne avec Elisapie. Tendres instants suspendus.

Nous revoilà aux abords de la grande scène qui accueil Christine and the Queen. Héloïse Letissier, de son vrai nom, entre en scène dans son costume à la Michael Jackson, accompagnée de sa troupe de danseur, elle assure. Entre chant et danse, l’ensemble fait le show de la queen. Le spectacle est magnifiquement orchestré.

Nous filons aux Arches, où nous retrouvons la douce Charlotte Gainsbourg. Un light show en noir et blanc, légèrement spyché, permet de mettre un peu plus en avant le centre de la scène et le piano de l’artiste. Durant les trois chansons autorisées pour les photographes, nous sommes sous le charme de cette voix fébrile, qui fait le charme et le talent de cette artiste.

Les allers-retours s’enchaînent, pour notre plus grand plaisir. Nous voilà à nouveau au Dôme, pour voir et écouter ceux qui nous ont accordés notre première interview, Québec Redneck Bluegrass Project. Ce groupe nous fait partager leur rock-folk, aux épices canadiennes, accompagné de son accordéoniste et des sa belle violoniste, invitant les festivaliers dans un tourbillon de danses.

La rappeuse Aloïse Sauvage, enflamme le Club Tent. Malheureusement, trop peu de temps pour découvrir cette artiste, le devoir nous appelle à la Grande Scène.

23h45, la tête d’affiche de la soirée, Twenty Øne Piløts, rassemble, pratiquement, le 100% des festivaliers. Ça démarre fort ! Avec une carcasse de voiture sur scène, qui à tout moment s’enflamme, un Tyler Joseph qui fait face à celles-ci, tandis que Josh Dun, à son tour, met le feu, en s’acharnant sur sa batterie. Ces artistes accomplis, jouant avec le public et d’innombrables instruments, ont fait le spectacle, quel show !

Ainsi s’achève notre première soirée au Paléo. Fourbus, des images et des sons pleins la tête, nous sommes impatients de revenir, mercredi pour faire de nouvelles rencontres musicales. 

Photo  Jacques Apothéloz