Nous débutons cette après-midi, sous un soleil de plomb, sur la plaine de l’Asse, avec notre seule interview du jour, Cyril-Cyril. Le combo genevois nous a accordé un super moment, au micro de Jelly Jelly.
Premier concert au Club Tent, avec Tamino. Début de festival tout en caresse. Cet auteur-compositeur belge, à la voix envoutante et un air nonchalant, nous propose une musique douce, au son de sa guitare lancinante. Ça plait aux fans rassemblés devant la scène.
Nous remontons au Dôme, et sur qui nous tombons… Nos genevois Cyril-Cyril, en concert sauvage, au pied de la structure Utopia 2050. Nous sommes heureux de pouvoir découvrir ce duo. Quelle énergie ! Le programme, chargé des différents concerts, nous empêche de les couvrir sur scène. Dommage !
Après ce petit détour, nous voilà au Dôme. Bodh’Aktan entre en scène. Tout comme la veille, leur rock, à la sauce ‘’pirate’’, déclenche la même folie dans le public.
Vite, vite, vite, on file sur la Grande Scène. Xavier Rudd, ce multi-musicien, avec son air de baroudeur, il nous envoute. Ce voyage musical, au son de sa musique folk et de son didgeridoo, nous envoute et nous subjugue.
Au Détour, nous retrouvons Bertrand Belin. Ce poète crooner, à la voix grave, chante dans la langue de Molière. Son rock folk, dur et doux, nous balade dans les sphères ‘’Bashugiennes’’ !
Les Arches, avec Flavien Berger, nous attendent. Remplaçant de Thérapie Taxi, cet artiste, derrière ces deux claviers, nous balance, seul sur scène, son électro-pop. On kif !
Nous retrouvons M, sur la Grande Scène. Quel musicien ! Quel artiste ! Ils sont sûrement pleins dans sa tête, mais lui est tout seul sur scène, et tous autant qu’ils sont, on les aime tous. Vas-y que je prends une guitare, vas-y que je fais des sample, vas-y que je change de guitare, vas-y que je change de tête ! Quel bon moment, quel concert !
Après ce moment complètement décalé, nous partons au Détour, pour voir et écouter, le groupe hollandais, The Mauskovic Dance Band. Avec leur son électro-psyché, sur des rythmes afro-cubains, ils feraient presque danser le Paléo entier !
De retour aux Arches, nous découvrons Polo & Pan. Ce duo de DJ, aux platines affutées, bien installés derrière leur table de mixage, accompagnés d’un rideau d’images, haut en couleurs, transforme le devant de la scène en une gigantesque disco à ciel ouvert.
Nous quittons ce petit monde pour le Club Tent, avec Gaye Su Akyol. Au son de musique folk turc, tout de blanc vêtue, son foulard virevolte, elle fascine, elle envoute, elle captive les festivaliers.
Sous le Dôme, fin de journée au top, au pop rock déluré, avec Les Trois Accords. À travers des textes empreints de calembours et de jeux de mots, ces énergumènes sont des phénomènes. Le public ne s’y trompe pas, et le leur rend bien. Il se laisse entraîner dans leur douce folie. Ces canadiens sont fous et c’est bon !
Après deux jours intenses de festival, nous avons couvert vingt-trois groupes et trois interviews. Malgré la poussière, la chaleur, le foule et les kilomètres parcourus, le Paléo restera toujours le Paléo. Merci à cette grande équipe du Paléo.
Photo Jacques Apothéloz
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