paleo festival – nyon – 24 jiuillet 2024

Jour 2

Il fait beau et chaud, nous sommes prêts à manger de la poussière.

 Club Tent

16h30, ça commence avec des québécois et Ariane Roy. Elle chante la poésie, avec tendresse ou pas ! Accompagnée de sa meilleure amie, j’ai nommé sa guitare, elle nous envoûte avec sa pop-rock. Déjà bien du monde sous la tente pour écouter celle qui a traversé l’océan, pour partager sa musique. Très belle artiste.

22h30, rapide passage sous le chapiteau pour découvrir Lucky Love. À voir le monde, il a ses fans. Bon dieu la ressemblance avec Freddy Mercury ! et il le travaille bien. Torse nu, bien transpirant, un fou furieux sur scène…une vraie rock star. Peut-être que nous avons manqué un chouette moment.

Scène Vega

17h30, Paléo … Paléoooooo ! Il est franco-norvégien, il chante du rap-électro, avec des textes qui parlent à tous, et c’est Aimé Simone. Seul sur scène, avec son micro et sa bande son (toujours un peu spécial !) Du coup pour meubler, ben y’a de la fumée, beaucoup de fumée ! Il est tout de même rejoint par une choriste, ce qui amène un peu de vie sur cette scène !

19h45, Paléo … Paléoooooo ! Yes, y’a des instruments sur la scène … la norvégienne Aurora entre en scène. Elle, elle nous vient d’une autre planète, avec une voix envoûtante. Elle, elle chante du dark punk et de la folk. Nous l’écoutons, nous la découvrons, elle a l’air d’une p’tite sainte (nitouche), mais elle n’en a que l’air, car elle est bien habitée ! Rooo c’était bien !

20h15, Paléo … Paléoooooo ! Ça continue avec Zaho de Sagazan. Jeune artiste française en devenir (4 victoires de la musique 2024), avec une voix à la fois grave et puissante, elle joue de l’électro pop et de la synthpop. Elle se dévoile à travers des textes lourds de sens, aussi lourd que le tempo de sa musique. Un show tout en contre lumière et très visuel. Y’a foule devant la scène, pour admirer l’artiste. Il est important de souligner qu’elle a autorisé les photographes à rester tout le concert, et la remercie.

Le Dôme

17h45, nous découvrons Haïdouti Orkestar, et leurs cuivres, leur accordéon et leurs voix langoureuses et suaves. Le groupe français mélange les chansons azérie, arménienne et syro-linanaise. Il nous fait voyager, en passant par la Turquie et les Balkans.

20h10, changement total de style avec Bozo Vrećo. Étonnant personnage qui nous propose des chants traditionnels bosniaques, avec une voix angélique. Il fait participer le public, toujours en demande, jamais en reste pour chanter et danser !

22h50, scène du monde nous revoilà, avec Bohemian Betyars. Le groupe joue des mélodies traditionnelles hongroises, en y ajoutant du rock, du folk et du punk. La recette donne une musique complètement folle, et bien déjantée. Ça part un peu dans tous les sens, mais c’est très festif et surtout explosif !

Grande Scène

18h30, ne cherchez pas où il faut être à cet instant, c’est ici et c’est avec Eddy de Pretto. Le poète populaire surfe avec les mots, en parlant des folies du monde, sur fond de chanson française et de rap. Lui aussi chante avec une bande son, mais dès la fin du premier morceau, il présente les musiciens qui ont fait justement cette bande son. Super original et super pro ! « Ça va Paléo ? Pendant une heure on met nos soucis de côté et on passe un bon moment ensemble « avec « un peu de love et de tendresse » C’est fait ! Il transpire d’amour. Bon moment !

23h45, dernier artiste pour nous ce soir avec Sam Smith, tout sourire. Lui c’est de la pop anglaise, avec une pincée de soul. Tout est dans le style et l’attitude, un vrai show man. Première chanson, premier tube avec « star with me ». Il n’en faut pas plus pour que les festivaliers reprennent la chanson en chœur ! Le ton est donné ! « This is the beautifull Festval ! »

À demain pour de nouvelles aventures !

Texte   Laurence Apothéloz

Photo  Jacques Apothéloz