Plein-les Watts Festival – Lancy (GE) – 13 au 15 juillet 2023

Vive la circulation à Genève ! Malgré cela nous arrivons enfin au Parc Navazza-Oltramare de Lancy, où se déroule pour la deuxième fois à cet endroit, la 15ème édition du Plein-les-Watts Festival, et ceci, pour trois soirées de reggae.

Jour 1

Parquer pas trop loin, accréditations en poche, nous arrivons juste à temps pour le premier concert.

P’tite Scène Mystic Mountain

18h15, sous un soleil de plomb, Whydah ouvre les festivités. Le groupe suisse mélange plusieurs cultures, plusieurs styles musicaux. La fusion de tout ça, nous fait voyager et ils partagent leurs good vibes avec un rien d’exotisme.

20h30, elle porte très haut les couleurs des Caraïbes, nous découvrons Samora. Elle allie subtilement le reggae, le R&B, la pop, l’Afrique. Elle … elle « love « toutes les musiques ! » Elle est captivante et aidée de son groupe, elle met le feu !

G’de Scène Burning Lake

19h45, c’est à Naomi Cowan d’entrer en scène. La belle chanteuse jamaïcaine s’impose avec sa voix chaude et claire. Dès la première chanson, sa spontanéité va droit au chœur du public, elle fait le show !

22h45, c’est la tête d’affiche de cette première soirée, Johnny Osbourne, allias Mr Budy Bye. La légende du reggae vient de Jamaïque et on peut dire qu’il a traversé toutes les époques ! Accompagné d’un chanteur guest pour quelques morceaux, il fait monter l’ambiance et fini en beauté cette première soirée au Plein-les-Watts.

Jour 2

Avec la même chance qu’hier, une place de parc du premier coup, nous sommes prêts pour cette deuxième soirée au Plein-les-Watts. Ça y’est c’est parti !

P’tite Scène Mystic Mountain

19h, Jahnaton et son band lance les premières mesures. D’origine Suisse/Haïtien, il joue du Reggae Nu-roots et chante en français et en anglais. « Du coup » c’est top, et pour une fois, on comprend bien les textes. Textes à la fois contestataires, mais aussi plus léger, comme le morceau : « En Suisse ». Bonne mise en bouche au moment de l’apéro !

22h, c’est déjà au groupe Suisse, Human Drop de monter sur scène. Leur musique est puissante, énergique. Les cuivres, les guitares et le synthé, accompagnent subtilement le duo mixte de chanteurs. Beaux moments de partage dans le groupe, beaucoup de complicité. Quelques guest s’invitent au concert, ben … c’est top !

G’de Scène Burning Lake

20h, c’est parti pour le sympathique, Meta & The Cornerstones. Il vient du Sénégal et au travers de son style roots, afro-pop et rock soul, son reggae parle de paix, d’amour et d’harmonie. Sa voix légèrement éraillée nous embarque pour un voyage de 90’. Une question se pose, tout de même. Mais qui aura la plus longue ! Je parle des dreadlocks, bien sûr !

23h45, une autre légende, IJahman Levi. Ce jeune homme de 77 ans vient de Jamaïque pour partager avec nous son talent et son roots reggae. Cette artiste humble, transpire le respect !

Jour 3

Nous arrivons un peu plus tôt pour ce dernier jour au PLW, car notre photographe couvre l’apéritif officiel du festival.

P’tite Scène Mystic Mountain

19h, la partie officielle passée, le musical reprend ses droits. Nahaka ouvre cette dernière soirée de festival. Le collectif français, regroupe plusieurs artistes « autour du dub « Devant un parterre un peu clairsemé, ils nous font partager leurs bonnes ondes ! Ils n’hésitent pas à prendre la plume, et dire tout haut ce que certain pense tout bas !

22h, dernier groupe de la p’tite scène, Ashraff 30 & The Sound Rebels. Il est sénégalais, et il chante avec un band italien. Si c’est la bonne recette … ne cherchez plus … elle est top pour passer un super moment ! La fusion est total avec les festivaliers.

G’de Scène Burning Lake

20h15, Chezidek & The Ligerians investissent la g’de scène. Le chanteur jamaïcain à la voix angélique, nous fait partager ses idées et son reggae roots. Une belle communion avec les musiciens, qui s’étend jusque devant la scène. Les festivaliers sont là … et bien là !

23h45, ça y est, dernier groupe du PLW, avec le groupe français de ska/reggae, Sinsemilia, dit ‘’Sinsé’’ pour les intimes ! Le combo, issu de nombreuses nationalités, forme à eux tous un doux mélange ! Belle reprise de « Je ne fais pourtant de mal à personne … », et le morceau que tout le monde attend « tout le bonheur du monde » est le bouquet final de ce festival !

Une très belle édition, menée de main de maitre par les 12 membres du Comité, les 90 responsables de secteurs et les quelques 450 bénévoles, qui ont tout fait pour que cette 15ème édition se passe au mieux, et c’est chose faite !

Nous remercions toutes ces personnes pour leur accueil, leur gentillesse et leur sourire.

Rendez-vous pour la 16ème !  

Texte   : Laurence Apothéloz

Photo  : Jacques Apothéloz