Paléo Festival – Nyon – 18 et 19 juillet 2023

En cette fin d’après-midi, nous arrivons à la Plaine de l’Asse, où On Stage Music-Live va couvrir en partie cette 46ème édition du Paléo Festival.

Petit détour par le coin presse, pour voir à quelle sauce notre photographe va être mangé ! Tout va bien, tout ce qu’il a demandé, lui est accrédité. On peut se détendre et profitez à fond des deux soirées à venir. Le site est bien trop grand pour pouvoir apprécier tous les artistes sur les différentes scènes du festival. Voici le choix, par scène, que nous avons fait pour cette année. C’est parti « mon kiki »

1 jour

Club Tent

16h30, le groupe Fomies ouvre le bal. Les cinq potes de Vevey nous embarquent dans leur folie musicale, le garage-fuzz et punk. Ils sont à fond dans leur rock psyché, ils déchirent et ça donne direct le ton !

22h30, pour nous, nous arrivons en milieu de concert, nous découvrons Son Rompe Pera. Quelle énergie ! Au son de leur marimba, les deux frères, accompagnés de leurs musiciens, sont sans limite, ils vivent leur musique (Cumbria, punk, psychobily) et s’investissent à fond ! Et ça … on achète !

Scène Véga

17h30 … « Paléo … Paléooo … « et c’est parti pour la rappeuse, Sampa The Great. C’est, pour elle, la première fois qu’elle vient en Suisse. Sa musique est très riche des différents pays où elle a vécu. On retrouve dans son rap, de la soul et du gospel entre autres. Les mélodies sont superbement accompagnées par les deux choristes. Sa voix est inégalable et l’énergie sur scène est là et bien là.

19h45 … « Paléo … Paléooo … » c’est au tour de Frank Carter & The Rattlesnackes, et leur pur et dur punk rock, d’investir les lieux. Dès les premières mesures, ils affolent les festivaliers, un circle pit s’installe et le chanteur est déjà à slamer dans le public. Ça déchire de ouf ! Notre photographe les attendait avec impatience…pour les jumps !

22h30, tous en place pour … « Paléo … Paléooo … « et voilà Interpol. Tout droit venu de New York, leur musique c’est du pur post-punk. Le style est lourd, sombre, les morceaux s’enchaînent, sur fond de light assez dark…en noir et blanc, le tout en contre-jour. L’ambiance du concert est nette et…claire !

1h, à l’heure où tout le monde va se coucher … « Paléo … Paléooo … » Les Versaiillais de Phoenix font leur apparition pour clore cette soirée à Véga. Le quatuor maîtrise à la perfection le mélange pop rock et électro. Ils nous font penser aux Beatles, avec la modernité d’aujourd’hui ! Les light sont sublimes, on pourrait croire que la batterie est en lévitation ! Coup de cœur absolu de cette soirée !

Le Dôme

18h30, après une p’tite balade pour voir les changements et les nouveautés du site, nous voilà arrivés au Brésil, pays hôte de cette année. Et c’est João Selva qui ouvre les festivités. Il arrive direct de Rio avec sa pop venue tout droit des tropiques. Il commence tout en douceur et subtilité, pour monter le tempo dansant et festif de la samba et du funk … tout pour faire bouger le public !

21h15, nous revoilà en Amérique de Sud, et nous découvrons Bia Ferreira. À travers sa musique, elle défend corps et âme toute forme de discrimination. Son style musical varie entre le rap, le reggae, la soul, tout cela avec un soupçon de sonorité brésilienne ! Par son discours en chanson, elle galvanise un public déjà convaincu !

00h30, pas facile de jouer pendant la g’de scène, mais petit à petit ça se rempli, devant la scène, pour écouter, la chanteuse de San Paolo (Brésil), Tássia Reis. Ses vocalises, et ses mots « chantant « en portugais, nous baladent, entre R&B, rap et le jazz. Sa voix est sublime, son charisme envoûte le chapiteau du Dôme. Quelle claque !

La Grande Scène

18h44, nous sommes prêts pour Adekunle Gold.  Il vient du Nigère et joue de l’afro-pop, doux mélange de pop, folk, R&B et rap. Le personnage est atypique, il a même des dents argentées et se cache derrière ses lunettes de couleur orange ! « Are you ready for the party ? » et ben oui c’est sûr les festivaliers sont prêts !

21h, que de monde, que de monde ! Le public se rassemble pour Louise Attaque. Ils sont de retour, et pour le plaisir de tous. « L’idée, ce soir, est de jouer dans l’ordre, l’intégralité de notre 1er album » Merci, Messieurs, on a accepté votre invitation et vous nous avez emmener, encore une fois, au vent !

23h45, tête d’affiche de cette première soirée, on ouvre nos yeux et on accueille les Black Eyed Peas. C’est en trio qu’ils montent sur scène, prêt à tout déchirer ! Dès la deuxième chanson, arrivée de la nouvelle chanteuse, J.Rey, (qui n’est plus si nouvelle que ça, elle fait partie du groupe depuis 2016), ils nous balancent leur plus grands tubes, tel que «  I got a feeling «  ou «  That tonight’s gonna be a good night « Leur musique révolutionnaire fait danser pas loin de 50’000 festivaliers. Quelle ambiance !

Après 12 concerts, quelques kilomètres dans les pattes, des images pleins les yeux et des sons pleins les oreilles, nous prenons le chemin de la maison, bien fatigués !

A demain !

Texte   Laurence Apothéloz

Photo  Jacques Apothéloz