Jour 4

Relativement reposés, mais en tout cas pas frais (30 degrés), on se motive et ça va le faire !

Club Tent

16h30, nous découvrons le groupe Suisse, Sirens of Lesbos. Eux, c’est un mélange d’électro, pop, funk et disco, avec des textes peace & love qui essayent de mettre tout le monde d’accord ! « Wake up ! » pour nous, c’est fait depuis un p’tit moment déjà ! Agréablement souriant.

19h45, après une p’tite pause, on remet ça avec le genevois Slimka. Il rap, il hip hop, il fait partie de cette jeune génération qui vont marquer ce style musical.

Scène Vega

17h30, Paléo … Paléoooooo ! Après 2017 et 2019, nous sommes contents de retrouver Julien Granel. Sa pop amène un vent de fraicheur sur la Plaine de l’Asse. Son look change suivant son humeur, et aujourd’hui, c’est « capillairement » vert et rose/orange (on ne saurait que dire !), comme son univers haut en couleurs ! Derrière ses synthés, il jump … il jump, et sa fougue enflamme le devant de la scène ! « Dis-moi si c’est OK ? » Yes, et ça donne la pêche ! Et voilà un photographe heureux !

22h45, Paléo … Paléoooooo ! Murmuration. Tout le monde les a découvert à l’émission Incroyables Talent. La troupe de danseurs, nous propose des chorégraphies avec les bras, voir jusqu’au prolongement des mains, millimétrées à la perfection. Ils sont 45 danseurs, le spectacle est unique. Tel un chef d’orchestre, le chorégraphe, Sadeck, les guide de main de maître. Les tableaux sont plus originaux les uns que les autres, les gestes sont précis et élégants. Le spectacle est époustouflant. On admire un ballet où tous les danseurs performent à l’unisson !

Le Dôme

17h50, Balkalar. Ils sont quatre, contrebasse, guitare, violon et percussion, ils chantent en farandole la liberté sur de la musique folklorique de Croatie. Ils nous amènent un vent de fraîcheur sous le chapiteau !

20h10, à l’heure où le soleil disparaît derrière le Jura … enfin … nous découvrons Oratnitza. Ils sont six, les voix des deux chanteuses forment une belle harmonie, sur des chansons traditionnelles de Bulgarie. Au son d’un didgeridoo, ils nous font voyager, à dépasser toutes les frontières. Moment de grâce et de plénitude, pour une première fois au festival.

23h20, nous arrivons « tranquillou bilou », les jambes commencent à fatiguer, pour écouter Shkodra Elektronike. Comme son nom l’indique, le duo albanais réinterprète des musiques traditionnelles de leur pays, avec des voix puissantes et envoûtantes, sur fond de synthé. Un peu spécial et déroutant !

Grande Scène

18h30, la chanteuse de pop, « tout encapuchonnée « apparait sur scène, il s’agit d’Olivia Ruiz. Avec son univers bien à elle, « la femme chocolat » aux influences latines, termine sa tournée des festivals à Paléo. Elle nous fait voyager, en reprenant les chansons qui ont fait son succès depuis 2005. Il y a un plus, dans ce concert, les chansons sont traduites en langage des signes, avec de très belles chorégraphies des mains. Beaucoup d’énergie et de partage, très beau concert.

Minuit, on arrive au bout, pour nous de cette quatrième soirée, avec le duo de rappeur français, Gazo & Tiakola. La paire de rappeur en jogging reste plantée en haut de leur promontoire et balance leur son pour le plus grand plaisir de la jeune génération.

Nous nous rentrons, vivement la douche ! À demain !

Texte   Laurence Apothéloz

Photo  Jacques Apothéloz