Crabcore Fest – Villa Tachini (GE) – 23-24 septembre 20212021

Les week-end se suivent mais ne se ressemblent pas au niveau musical.

Nous voilà en cette fin d’après-midi à la Villa Tachini pour la 3ème édition du Crabcore Fest, pour deux soirées de pur metal.

Le pass en poche, on attend le début des festivités à 19h30 avec Who’s your daddy ?  Leur thrash metal donne le ton sur l’ambiance de la soirée. Ça sonne bien, ça joue bien, les 40min de show passe vite, trop vite. En fin de concert, à la dernière chanson, le guitariste nous fait même du ‘’air-guitare’’ par manque de bol d’avoir cassé une corde. Le public a apprécié mais en métalleux timide est resté en fond de salle.

Nos oreilles sont affutées pour la suite et nous pouvons accueillir nos amis de Stortregn.

Dernièrement, ils ont vernis leur dernier disque ‘’Impermanence’’ et ce soir ils nous ont montré une prestation de haute qualité. Le rythme, les duos mélodiques de guitares, les claquements de basse, un tempo de batterie fracassant, sans oublier le chant guttural fait de ce moment une partie que même les dieux nous ont envié.

Le troisième groupe est le groupe phare à voir le public, maintenant bien présent, se rapprochant de la scène dès les premières notes. The Erkonauts amorce une partie de pure folie et de plasir. La reprise de Gypsy du groupe Uriah Heep en fin de concert à largement conquis la foule.

Kassogtha clos cette 1ère soirée dans la fumée et la pénombre. Là aussi un show à la hauteur de leur musique. On sent l’expérience du groupe et le charme de la chanteuse est un atout dans ce monde plutôt sombre, qui malheureusement n’avait pas le meilleur des sons pour apprécier ses variations du chant.

Une courte nuit, le tri des photos et nous voilà reparti pour une nouvelle soirée qui, à en croire les dénominations des différents groupes, sera un tantinet plus brutal.

Les martiens de Ed Banger & the Kardashits ont dû renoncer à leur concert. Nous attendons alors bien sagement 19h30.

Undead Vision prend possession de la scène. Il balance un excellent death-thrash metal version ‘’old school’’. Là aussi, c’est propre, net et précis. On apprécie à sa juste valeur.

Icare prend son envol. Un son très strident et une ambiance très noire, Le public est mitigé sur cette performance.  Le chanteur peu communicatif impose de long silence entre les morceaux. Une période hors du temps qui sonne juste avec leur musique.

Les genevois de Kess’khtak reprennent le flambeau. Comme déjà évoqué, lorsque que les chanteurs entrent en scène, c’est comme si l’on faisait sortir 2 lions de leur cage. Malgré un son très brut, un sourire se lit sur leurs visages et ça pourrait presque adoucir ce délicieux instant. Les festivaliers se déchainent, il est temps pour les photographes de céder leur place.

Quoi de mieux, pour finir ce festival que le duo BAK XIII qui par, son electro-punk, rend cette fin de soirée très festive ou le public de grand connaisseur reprend à tue-tête toutes les chansons.

Durant 2 jours, près de 400 personnes ont répondu présent et la bière a coulé à flot.

L’organisation était au top, les bénévoles ont accueilli, servi et fait que tout se passe à merveille. Un grand Merci au staff.

On se dit à l’année prochaine. 

 

Texte Laurence Apothéloz

Photo Jacques Apothéloz