Après la petite pluie de la veille, nous nous réjouissons de pouvoir profiter d’une fin de journée douce, au sec.
Dans notre article, nous ne parlerons pas de Bernard Lavilliers, qui a ouvert, cette soirée exclusivement programmée dans la langue de Molière. Nous ne parlerons pas non plus de Julien Clerc, qui a réjouis la foule de ses mille et un tubes. Et pour finir, nous ne parlerons pas de Pascal Obispo, qui a ébloui ses fans du son de sa basse. Simplement, parce que notre photographe n’a pas eu la chance d’immortaliser ces icones de la chanson française !
Notre petit mot du jour, se concentrera sur les artistes en devenir, qui se sont produits sur la Scène du Lac.
Si vous aviez un p’tit coup de blues, besoin de vous remonter le moral, il ne fallait pas louper, Les Fils du Facteur. Sacha, au chant et à la guitare, Emilien à la réplique et à l’accordéon, nous emmènent sur une musique folk, un rien manouche, avec des textes ‘’tragico-comique’’. Ces chansonniers romanesques, venu du Canton de Vaud, accompagnés d’un claviériste et d’un batteur français, dont même un est père de famille. Ils nous ont fait danser sur leurs compos durant une bonne heure. Magnifique choix pour débuter cette soirée.
Naya, jeune chanteuse française, du haut de ses 19 ans, est seule sur scène, avec sa guitare et sa fraîcheur. Pourquoi cette tenue rouge ? Sûrement dû au titre de son premier album ‘’Ruby’’. Sa musique électro-pop, ses textes en français et en anglais, son aisance et son énergie, font de ce petit bout de femme une belle artiste. Même lorsqu’elle ‘’péte’’ (sic) sa première corde en concert, elle assure et en plaisante même. C’est beau la jeunesse !
Venu du Sénégal, Diolo, a posé ses valises à Estavayer, pour nous bercer au son du Reggae. Accompagné de cinq musiciens et de deux magnifiques choristes, il nous fait voyager, et découvrir son instrument à corde, une Kora. Dépaysement garanti à l’Estival.
Pour nous le festival prend fin ce soir, car d’autres aventures nous attendent dans le Nord-Est de la France.
Nous voulons remercier tout le comité d’organisation pour leur accueil, le service presse qui on fait tout leur possible pour que nous puissions travailler dans d’excellentes conditions. Et enfin, tous les bénévoles et le service de sécurité pour leur travail. Nous nous réjouissons, déjà, pour la 30ème édition.
Photo Jacques Apothéloz
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