Ça y est, la saison des festival 2024 démarre !
Après 2 jours de voyage, on est plus tout jeune (ben ouais, on n’a plus 20 ans) pour faire la route en 1 jour, nous arrivons à L’Espace René Cassin, à Fontenay-le-Comte, en Vendée, pour 3 soirées punk, punk-rock et métal, à la 8ème édition du Festival ON N’A PLUS 20 ANS. Comme l’année dernière, les groupes sont à 99% français.
Cette année, les Tagada Jones fêtent leurs 30 ans de carrière. Pour marquer cet anniversaire, ils se font plaisir en jouant 3 fois, en clôturant chaque soir du festival. Chaque concert sera différent, nous nous en réjouissons par avance.
D’ailleurs c’est parti !
Jour 1
19h, le groupe de punk ‘’oil’’, Lion’s Law ouvre les festivités. Ils ont la tâche de chauffer la salle, ce qui n’est pas difficile, le public est déjà bien présent. A quatre musiciens et un chanteur, ça bouge, ça chante, l’harmonie des chœurs est belle. Les morceaux s’enchaînent, leur punk est accrocheur et c’est bien !
20h20, Opium du Peuple prend la relève. Ça fait déjà quelques temps qu’ils jouent et qu’ils s’amusent à customiser et déconstruire façon punk-rock metal, la variété française. Le chanteur, bien entouré de quatre musiciens et de deux chanteuses- choristes « les Opiumettes », reprennent, à leur sauce, du Pierre Bachelet, du Daniel Balavoine, entre autres. Je vous laisse imaginez ! Surtout … y’a les chorégraphies qui vont avec ! Et ben c’est drôle, c’est super bien fait et ça déménage !
21h40, Les Wampas Psycho Attacks revisitent les tubes de leurs deux premiers albums, ceux qui ont fait l’âge d’or du groupe. La contre-brasse remplace la basse, « du coup » le son est un peu « oldschool » Le chanteur, marche, slam sur le public. Ce soir c’est plus rock’n roll que punk … quoi que … chassez le punk … il revient au galop ! Mais surtout « la vie est dur pour les cowboys du Québec ! «
23h10, le groupe punk-rock, Les Sheriff, est prêt. Il fête ses 40 ans de formation et reprennent des chansons vieilles de 30 ans. Les mélodies sont toujours accrocheuses et leurs textes touchent toujours chacun d’entre nous et restent toujours d’actualité. « surtout ne t’en fais pas pour ça, ne fais pas cette tête-là « « gardes le sourire « Le bonheur de jouer se voit, s’entend, les festivaliers reprennent les chansons en chœur et c’est beau !
0h40, place au cirque, avec Tagada Circus une jongleuse de feu donne le ton et démarre le concert du groupe « organisateur » Les Tagada Jones, dernier groupe de cette première soirée. Le groupe s’accompagne de nombreux invités, comme les membres fondateurs des Tagada et en s’offrant des morceaux avec les musiciens passés avant eux (les Sheriff, les Wampas, etc …) « Avec le feu ! » aussi bien sur scène que dans la salle, l’ambiance est au max, et cette soirée se termine en beauté !
Jour 2
La nuit fut courte, peu réparatrice, mais qu’à cela ne tienne, nous sommes fin prêt pour cette deuxième soirée sold out !
19h, tout comme hier, les festivités commencent, et ce soir, c’est avec du rock indé, et une des découvertes du festival, No Scientists. Leurs mélodies sont envoûtantes et combinent puissances et poésies. L’énergie monte au fil des chansons. Bon début de soirée !
20h20, on continue avec Black Bomb A et leur punk hardcore thrash. Les voix des deux chanteurs sont étonnantes et totalement différentes. L’une caverneuse et l’autre nasillarde/hystérique jouent au « ping-pong » et font le show. Leur recette : la rébellion, l’énergie, la puissance et surtout un échange incroyable avec leur public !
21h40, avec Celkilt, c’est déjà le troisième groupe de la soirée ! Le groupe mélange le rock au celtique, accompagné des instruments traditionnels, tel qu’une cornemuse, un violon et une whistles (flûte irlandaise). Que serait cette musique sans sa tenue officielle … le kilt bien sûr ! Dès les premières mesures, ça chante, ça danse, ça jump, c’est festif quoi ! On ne peut pas rester de marbre au son de cette musique !
23h10, c’est au tour des bretons Les Ramoneurs de Menhirs d’investirent la scène. Eux ils mélangent le punk rock avec la musique bretonne. Ils sont énergiques, ils sont rebelles, « ils sont pas contents », ils sont révoltés sur tout, mais ils sont surtout révoltés ! « leur musique est bonne ! ». A travers leurs textes, ils soutiennent tout et tous, et tout ça en breton ! Tous les ingrédients sont réunis, en s’accompagnant des enfants sur la scène, pour que le public réponde présent ! Joyeux Happy 60ème anniversaire Loran !
0h40, ça sent la fin. Deuxième concert des Tagada Jones et Les Bidons de l’An Fer. Ce soir, c’est tout feu tout flamme ! Le show est bruyant et fracassant … le rythme est chaud et intense ! « ils ont toujours autant la rage !«
Jour 3
C’est mieux reposé que nous attaquons cette dernière soirée de festival.
18h, ça commence avec le groupe Akiavel. Le mélange de trash et de death metal est surpuissant. Les changements de tonalités de la chanteuse sont incroyables ! Grande, elle en impose et est bien habitée ! Les musiciens ne sont pas en restes, les riffs sont mélodiques, les rythmes lourds, très hardcore. Ça commence bien !
19h15, on enchaîne avec « le groupe pas français… le plus français du festival ! « Crisix. Eux, c’est du trash metal espagnol. Ils sont percutants, tel des lions en cage, ils ne tiennent pas en place ! Les morceaux s’enchaînent, pas le temps de tergiverser ! Leur musique prend aux tripes et fait vibrer l’Espace René Cassin !
20h35, « Ici la terre est plate, si tu passes à travers, tu peux voir Lucifer ! « Sidilarsen, troisième groupe de la soirée donne le ton. À travers leur metal et leurs textes, ils dénoncent cette société où « tout fout l’quand ! « Ils ont la rage et on la retrouve dans leur musique. 55 minutes de concert où ils mettent le feu !
22h, passons au metal crossover, avec le groupe Rise of The Northstar. Le décor de la scène, cerisier japonais et lampes en papier ferait penser à un moment de grâce, tout en zenitude ! Oups, derrière leurs masques manga shonen japonais, ils imposent des grooves intenses et des riffs puissants. Ils se déchaînent … ils sont explosifs !
23h30, le festival touche à sa fin, dernier concert et troisième pour les organisateurs, ce sera les Tagada Jones Orchestra. Accompagné de l’orchestre philharmonique National des Enragés, le groupe revisite ses classiques en versions insolites et inédites. Première chanson, c’est beau, tous les festivaliers chantent à l’uni son ! « Nous on prend un pied incroyable ! « Belle expérience et super proposition ! Ils avaient promis des concerts différents durant les 3 soirs, c’est chose faite et c’est réussi ! Merci
Un festival comme celui-là reste dans les têtes. Une organisation au top avec un accueil très souriant. Un gros merci à la sécu qui a géré le devant de scène avec panache. Un big up aux bénévoles qui font tout ce travail dans l’ombre afin que tout se passe bien et que les 11’100 festivaliers soient aux petits soins durant les trois jours.
C’est sûr on retraversera la France l’année prochaine !
Texte: Laurence Apothéloz
Photos: Jacques Apothéloz
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