C’est reparti pour le deuxième jour au PLW. On commence, comme hier, par un petit tour sur le site, histoire de prendre la température de la soirée à venir ! Le mur des graffeurs commence à prendre de belles couleurs, les tags prennent gentiment formes.

Premier concert sur la scène Mystic Mountain, avec Nai-Jah, groupe franco-nigérien. Ils nous proposent un mélange World Music et, bien sûr, de reggae. Avec un soubassophone en guise la basse, un piano électrique, au son, limite synthé, le chanteur est bien entouré. Pas facile de faire venir les festivaliers devant la scène, quand on est bien installé, assis sur l’herbe de La Butte, en buvant l’apéro.

La soirée se poursuit sur la scène Burning Lake, avec la chanteuse originaire du Kenya, Treesha & The Evolution Band. De son vrai nom, Patricia Wambui Mwaura, elle emmène son band sur des tempos lancinants. Elle manque un ‘’chouia’’ de complicité avec ces acolytes, heureusement que ce partage soit privilégié à son public.

22h15, il est temps de retrouver Mystical Faya, sur la petite scène. On ne peut pas vraiment dire qu’ils ont le look (coco) à chanter du reggae, et pourtant ça le fait ! La belle entente des musiciens et du chanteur est communicative, et le public en redemande.

Pour finir cette belle soirée estivale, le rasta jamaïcain, Jah Mason, entre en scène. Paré d’un turban haut en couleur, vêtu d’un jogging et de basket de marque, il prône la spiritualité du Bobo Dread. Réputé dans le milieu, avec dix albums à son actif, Jah Mason est un artiste reconnu et respecté.

Joli moment de partage qui clos cette nuit de pleine lune. À demain ! 

Photo  Jacques Apothéloz